Ce que Dieu demande de nous

Exemple

On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. Michée 6.8

Dieu ne nous laisse pas dans l’ignorance. Il sait nous faire connaître ce qui est nécessaire pour notre marche chrétienne. Dans ce passage du livre du prophète Michée, il est dit que Dieu nous a fait connaître ce qui est bien. Le mot bien a plusieurs qualificatifs : agréable, bon, excellent de grandes valeurs, etc.

Bien qu’il nous ait fait connaître ce qui est bien, la marche chrétienne ne s’arrête pas là. Dieu ne veut pas faire de nous des croyants passifs. Il nous invite à être au fait de trois choses; la justice, la miséricorde et l’humilité. Voilà ce qui fait de chacun de véritables croyants. Nous ne pouvons pas prétendre marcher avec Dieu sans ces trois éléments dans notre vie.

Voici ce que l’Éternel demande de nous: pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec Dieu.
Pratiquer la justice signifie de marcher avec droiture. Une marche honnête et franche avec son Dieu et les autres croyants. Ne pas se détourner à droite ou à gauche, mais toujours faire confiance à Dieu dans toutes les circonstances de notre vie. Encore faut-il avoir faim de justice pour en être rassasié. (Matthieu 5.6)

Aimer la miséricorde. Ce mot peut aussi être traduit par bonté. La bonté c’est une caractéristique fondamentale du chrétien mature. Il n’a aucun désir de vengeance. Il sait faire confiance à son Dieu en témoignant de la bonté et cela même à ses ennemis. Ce sont ceux qui manifestent de la bonté qui seront traités avec bonté. (Matthieu 5.7)

Marcher humblement avec Dieu. L’humilité a été la marque distinctive de tous les hommes de Dieu. C’était le cas pour Moïse qui marcha humblement avec son Dieu. L’humilité s’apparente à la pureté du cœur. (Matthieu 5.8)

Chacune de ces qualités que Dieu demande de nous était en Jésus. Il fut le serviteur parfait dans toute sa conduite. Il ne fut trouvé en lui aucun péché. Il sut se soumettre entièrement à la volonté de son Père.

L’exemple de Jésus est le modèle que nous devons suivre. Chercher constamment à obéir à ce que Dieu demande de chaque homme en gardant toujours en tête que la sanctification de tout notre être passe par l’obéissance à notre Dieu.

 

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Exemple

Notre monde aujourd’hui a perdu la notion de se soumettre aux autorités. Petit à petit, les jeunes ont de moins en moins appris à se soumettre et ils en sont venus à se rebeller et à rejeter tout ce que leurs parents leur avaient enseigné. Cette vague a pris naissance vers la fin des années 60 et le début 70.

Aujourd’hui, nous constatons que plus personne ne veut se soumettre. Les gens ne veulent plus accepter aucune autorité sur eux. Sans cesse, ils critiquent le gouvernement, les policiers, leur patron et toutes personnes qui exercent une autorité sur eux. Que ce soit simplement aux limites de vitesse sur les routes. La soumission est devenue un mot tabou. Ils sont prêts à défier toutes autorités à tout moment simplement pour ne pas se soumettre et obéir.

Dans l’Église, l’obéissance et la soumission aux autorités ne sont pas une obligation. Mais c’est par amour pour son frère ou sa sœur que nous choisissons volontairement de nous soumettre. Jamais personnes n’est forcé de le faire.

Ce même fléau, nous le retrouvons dans l’Église du Seigneur Jésus. Des gens critiquent toutes les personnes qui ont été placées en autorité, par le Seigneur Jésus, dans l’église locale. Ces personnes ne veulent pas se soumettre aux autorités établies par le Seigneur Jésus en prétextant que c’est à Dieu qu’ils obéissent, ce qui est un mensonge éhonté. S’ils ne se soumettent pas aux hommes, ils ne se soumettent pas non plus à Jésus ou à Dieu.

L’Évangile de Luc au chapitre 10 et le verset 16 nous dit : « Celui qui vous écoute m’écoute, et celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. » Ici, Jésus s’adressait à ses disciples. C’est eux qui allaient exercer le leadership de l’Église après que Jésus serait monté au ciel.

Aujourd’hui, des personnes n’acceptent pas de se soumettre aux conducteurs spirituels de l’Église, prétextant qu’elles obéissent au Seigneur. Ce que nous venons de lire, c’est que si nous n’obéissons pas au leadership établi par le Seigneur Jésus dans son Église, c’est à Jésus que nous n’obéissons pas. Et dans la même ligne de pensée, si nous n’obéissons pas aux personnes en autorité dans l’Église, c’est au Père que nous n’obéissons pas.

Jésus a établi les cinq dons ministères dans l’Église. (Ép 4.11) Nous savons qu’il l’a fait dans le but précis de perfectionner les saints (Ép 4.12) afin les gens puissent devenir plus matures et ne se laissent pas emporter à tout vent de doctrine. (Ép 4.14)

Alors, dans un souci de plaire et d’obéir au Seigneur Jésus, il convient de se soumettre volontairement au leadership spirituel de l’Église qui est établie par le Seigneur lui-même. Il en va assurément de notre santé spirituelle.

Le chemin de l’obéissance

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