Similitude dans les réveils

Exemple

En étudiant l’histoire des réveils depuis la réforme, il apparaît une similitude frappante entre ceux-ci. Tous commencent généralement de la même manière, soit par une seule personne ou un petit groupe de personnes qui ont à cœur de prier pour leur nation. Ces gens se sont humiliés en se repentant personnellement de leurs péchés et, par la suite, ils ont commencé à prier et à demander pardon pour les péchés de leur pays.

Nous retrouvons cette façon de faire dans l’histoire du peuple d’Israël. Lorsqu’ils se sont retrouvés dans une impasse, ils ont toujours commencé par s’humilier et demander pardon pour leur péché et ils ont, par la suite, demandé à Dieu d’intervenir. Vous savez quoi? C’est ce qu’il a fait à chaque fois.

Encore aujourd’hui, Dieu attend qu’une personne ou un petit groupe de personnes s’humilie et se repente, et demande l’intervention favorable de l’Éternel pour le salut de sa nation.

Nous attendons un réveil, mais peu prient pour cela. Nous souhaitons un réveil, mais nous entretenons le péché dans notre vie et nous le tolérons dans l’église. Ces conditions ne favorisent pas un réveil, mais bien plus un déclin spirituel.

Commençons à pleurer sur notre piètre condition. Confessons notre péché et supplions l’Éternel de nous pardonner. Demeurons dans la présence de Dieu et désirons-la plus que n’importe quoi.

Par la suite, prions et pleurons pour les personnes que nous aimons qui ne sont pas sauvées et supplions notre Seigneur de les sauver. Dieu ne répondra jamais à une prière qui n’a pas été faite. Implorons la clémence de Dieu pour ces personnes. Prions plus et parlons moins.

Nous pouvons être la génération qui verra se lever un réveil dans notre région, mais pour cela, il nous faudra d’abord nous humilier.

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Exemple

Nous amorçons notre semaine de jeûne et prière. Comme à l’habitude, c’est une semaine importante tant dans la vie d’une Église que dans la vie d’un disciple. C’est un moment pour se remettre en question, pour recentrer notre vie avec celle de Christ.

Donc, cette semaine, nous aurons des rencontres chaque jour ici à l’église. Pour démontrer l’importance du geste, nous aurons des rencontres le matin de 6 h à 8 h. Ce sera un moment privilégié pour venir rencontrer Dieu avant d’aller vaquer à nos activités journalières.

De même, chaque soir de 19 h à 21 h, nous prendrons le temps de louer le Seigneur et de prier ensemble pour notre Église, nos familles, nos amis et collègues de travail, etc. Nous intercéderons également pour notre ville et notre région, le Lac-Saint-Jean.

La semaine de jeûne et prière n’est pas un acte religieux que nous effectuons chaque année pour tenter de manipuler Dieu en notre faveur. Bien au contraire, c’est un acte d’amour si profond que nous disons au Seigneur : « Je veux tellement passer de temps avec toi que je suis prêt à me priver de nourriture pour cela. »

Ne prenons donc pas cette semaine à la légère. Considérons de prendre un moment pour passer du temps avec notre Seigneur. Celui-là même qui n’a pas hésité un seul instant pour offrir sa vie en sacrifice pour nous.

Cette semaine, assemblons-nous, dans le jeûne, afin de passer plus de temps avec notre Dieu. Faisons de l’espace dans notre horaire, si bien rempli, et laissons des choses de côté pour nous retrouver avec notre Dieu, en toute simplicité, dans le jeûne et la prière.

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Exemple

La plupart du temps, nous venons dans la présence de Dieu et nous commençons à demander sans prendre le temps d’écouter ce que Dieu a à nous dire. Nous multiplions les paroles à un flot incroyablement rapide sans laisser à Dieu un seul instant pour s’exprimer.
Puis, nous quittons la pièce ou notre lieu de prière, laissant Dieu là en pensant qu’il va nous répondre. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se produit. Nos prières restent sans réponses et nous passons à autre chose sans nous demander ce qui se passe.
La Bible nous enseigne comment nous présenter devant Dieu. Elle nous dit : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses. » (Ecclésiaste 5.1)
Tout un contraste avec notre façon de prier. Pourquoi, lorsque nous nous présentons dans la présence de Dieu, nous empressons-nous d’exposer tous nos besoins sans prendre le temps d’écouter ce que Dieu veut nous dire?
Le problème est que nous avons tellement d’inquiétudes et nous avons tellement peur de ne pas voir nos besoins comblés que nous nous mettons à parler sans arrêt en tentant par tous les moyens de convaincre et à la limite de manipuler Dieu pour obtenir ce que nous demandons.
Notre seul but, en pareil moment, est seulement d’apaiser nos inquiétudes plutôt que d’avoir une relation, franche et honnête, avec notre Dieu. Il n’est pas nécessaire de répéter à Dieu ce qu’il sait déjà. Matthieu nous dit : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » (Matthieu 6.8)
Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas prier pour vos besoins. Cela veut simplement dire que Dieu est beaucoup plus intéressé à voir une relation s’établir entre lui et vous.
La prochaine fois que vous entrerez dans la présence de Dieu, faites silence et attendez que Dieu vous demande : « Pourquoi es-tu ici aujourd’hui? » Vous verrez à ce moment, votre réponse ne sera peut-être pas pour un besoin personnel, mais pour encore plus de sa présence dans votre vie, ce qui comblera plus que vos besoins.

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Exemple

Titre ou fonction

Titre ou fonction, qu’en est-il exactement? Dernièrement, j’ai été confronté avec ce dilemme. Cela a provoqué en moi une réflexion qui valait la peine d’être faite afin de bien comprendre la différence entre le titre d’une personne et sa fonction.

Tout d’abord, remarquons que le titre se place devant le nom de la personne et que la fonction se place derrière. Si je dis «Docteur Paul Bonneau, cardiologue». Il est facile de constater que son titre est Docteur et que sa fonction est cardiologue. Le métier que nous exerçons est notre fonction et non pas un titre. C’est important de bien comprendre la différence importante qu’il y a entre les deux.

Il est fascinant de remarquer que le titre que nous donnons à une personne le place au-dessus des autres. De même, si une personne se fait appeler par son titre elle se démarquera des autres en se plaçant elle-même au premier plan. Le titre aura pour effet de définir la supériorité de cette personne en comparaison des autres. Si j’appelle une personne par son titre, je la considère d’un rang supérieur, par exemple : Monsieur le Premier Ministre», Docteur ou Pasteur Untel.

Le simple fait d’identifier une personne par son titre la définit comme une personne d’un rang supérieur par rapport aux autres. Je conçois que la politesse et le respect sont de mise en certaines circonstances. Ce que je veux dire, c’est que le titre n’a rien à voir avec l’identité de la personne, mais il a tout à voir avec la notoriété. Rappelons-nous que le titre ne définit pas la personne, mais l’élève aux dessus des autres.
En contrepartie, si nous identifions une personne par sa fonction, cela a tout à voir avec l’identité de celle-ci et ne la place pas au-dessus des autres. Prenons un exemple: si je dis «Paul Bonneau, avocat» ou «Michel Rioux, pasteur», c’est l’identité de la personne qui est reconnue.
Dans notre société, nous avons tous une fonction comme, par exemple, mécanicien, avocat, cardiologue, préposé aux bénéficiaires, etc. Cela n’a rien à voir avec la notoriété, mais plus avec l’identité. Pendant longtemps, les femmes qui restaient à la maison pour veiller à l’éducation de leurs enfants n’avaient aucune identité dans notre société. Pourtant, la fonction que ces femmes ont exercée a eu un impact majeur sur l’éducation des enfants, mais cela n’était pas reconnu par notre société.

Aujourd’hui dans le milieu chrétien, nous avons l’habitude de voir des personnes se faire appeler Pasteur ou Révérend. Maintenant, depuis quelque temps, nous constatons que des gens aiment à se donner des titres comme Apôtre, Prophète, etc. Comme nous l’avons constaté, le titre élève la personne au-dessus des autres. Ce genre de comportement ne se voit pas dans la Bible. Nous ne voyons jamais un apôtre se faire appeler par un titre. Au contraire, c’est toujours par sa fonction que Paul se présentait (2 Co 1.1; Ga 1.1; Ép 1.1; Col 1.1; 1Ti 1.1; 2 Ti 1.1). De même, Pierre ne s’est pas caractérisé par un titre, mais par sa fonction. (1Pi 1.1). Nous aurions tout intérêt à suivre leur exemple.
Aujourd’hui, nous appelons les gens par leur titre. Nous disons l’Apôtre Paul ou l’Apôtre Pierre. Nous avons déformé les choses, mais ces gens, membres de la première Église, ne se sont jamais donné de titre. Ils savaient qu’un seul est supérieur et c’est le Seigneur Jésus. (Philippiens 2.9)

Pour notre part, nous sommes tous serviteurs les uns des autres. Pourquoi élever une personne au-dessus des autres et la qualifier d’un rang supérieur alors que Jésus lui-même a dit que celui qui « veut être grand dans le royaume des cieux soit le serviteur de tous. » (Matthieu 20.26; Marc 10.43)

En conclusion, le titre se place avant le nom tandis que la fonction se place après le nom. C’est biblique d’être identifié par sa fonction, mais il est purement humain de se faire appeler par son titre. Ne recherchons pas les rangs supérieurs, mais recherchons à être des serviteurs. Ne soyons pas mal si les gens nous identifient par notre fonction puisque cela a tout à voir avec notre identité, surtout lorsque nous savons que l’appel que nous avons reçu vient de notre Seigneur et cet appel n’est pas un prétexte pour s’élever au-dessus des autres avec un titre.

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Exemple

Introduction

Il y a deux tableaux que nous devrions mettre en parallèle lorsque nous voulons étudier, ce qui retient ou permet de relâcher la manifestation des dons spirituels. Tout d’abord, il y a l’environnement ou l’Église dans laquelle une personne grandit spirituellement, et ensuite, il y a la personne elle-même. Si l’environnement n’enseigne pas les dons spirituels ou ne croit pas dans le Saint-Esprit, la personne pourra difficilement manifester les dons spirituels. Par contre, il lui sera toujours possible d’apprendre par elle-même. Cette éventualité est toujours envisageable puisque Dieu l’a déjà fait dans le passé et peut encore le faire aujourd’hui. Si une personne n’est pas née de nouveau, ou consacrée, les dons ne pourront éventuellement pas être relâchés chez-elle. Mentionnons également que ce qui compose l’Église ce sont les gens et nous ne pouvons pas les dissocier de l’environnement. Comme nous allons le voir, il faut tout d’abord qu’une personne qui veut manifester les dons spirituels soit régénérée par l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire qu’elle doit passer par la nouvelle naissance. Par la suite, nous aborderons deux points qui sont certainement à l’origine de la manifestation ou de l’absence de manifestation des dons spirituels dans l’Église d’aujourd’hui. Nous discuterons de la confusion et de l’ignorance; ces points ne touchent certainement pas toutes les raisons, mais ce sont seulement quelques exemples. Reinhard Bonnke dira:

Dieu utilise la puissance de l’homme. L’homme a besoin de la puissance de Dieu. Dieu travaille quand les hommes travaillent. Reinhard Bonnke

Il serait donc important, à ce moment-ci, que les hommes et les femmes se mettent à la tâche afin de développer un environnement qui leur permettra de manifester les dons spirituels. Jésus a dit, quant à lui, dans l’Évangile de Matthieu :

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6.33

C’est à cela que le chrétien doit mettre ses efforts, chercher le royaume de Dieu premièrement et non pas les futilités de ce monde s’il veut que les dons de l’Esprit soient manifestés dans sa vie et son Église, puisque les dons manifestés dans l’Église le sont au travers des personnes.

Régénéré par la puissance de Dieu

Il y a trois expériences qu’un chrétien peut s’attendre à vivre dès les débuts de sa vie chrétienne. La première est de naître de nouveau, la seconde est d’être baptisé d’eau et la troisième est d’être baptisé du Saint-Esprit.

Luc, dans le livre des Actes des Apôtres, nous rapporte ces paroles :

Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. Actes 17.30

Le premier pas à faire, en vue de la manifestation des dons spirituels dans l’Église, est la repentance, telle que décrite dans le Nouveau Testament, c’est-à-dire expérimenter la nouvelle naissance. L’auteur Derek Prince dira :

La repentance est la première des six doctrines fondamentales.

Jésus a également encouragé Nicodème à naître de nouveau s’il voulait voir le royaume des cieux.  Toujours selon Prince :

Ceux qui ne se sont pas sincèrement repentis ne peuvent jamais avoir un fondement solide dans leur vie chrétienne.

Donc, naître de nouveau est l’une, sinon la première, des conditions à remplir.

En second lieu, le baptême d’eau devrait être accompli par le chrétien dès les débuts de sa vie chrétienne. Plusieurs exemples dans le Nouveau Testament témoignent du fait que les personnes qui venaient de naître de nouveau se faisaient baptiser dans l’eau. C’est le cas de l’eunuque éthiopien. Certainement, le baptême est un signe extérieur, public, démontrant que la personne est née de nouveau.

La troisième étape, dans la vie du croyant, est la phase la plus importante dans sa vie.

Le baptême du Saint-Esprit est une expérience spirituelle bien précise qui suit le salut.    David A. Womack.

C’est évidemment cette expérience qui permettra au chrétien d’exercer les dons spirituels dans son Église et dans sa vie. Malheureusement, certaines personnes ne passeront pas par cette étape puisqu’elles sont bien plus attirées par les choses de ce monde que par le Christ, comme le dit A.W. Tozer :

Pareillement, il y a des gens qui sont plus influencés par le monde que par le Nouveau Testament, et ils ne sont pas prêts pour l’œuvre du Saint-Esprit.

C’est l’un des problèmes qui empêchent la manifestation des dons spirituels dans l’Église aujourd’hui.

Un fait à noter : Le Saint-Esprit ne forcera jamais une personne à l’aimer et à lui obéir si elle ne le désire pas. C’est pour cette raison que, comme le dit Tozer :

Le Saint-Esprit n’entre jamais chez un homme pour ensuite le laisser vivre à la manière du monde qui hait Dieu.

Lorsque le Saint-Esprit est invité par le croyant dans sa vie, un travail de transformation se met en marche. Par le fait même, nous devons prendre conscience que le Saint-Esprit est plus qu’une influence. William Dyrness mentionne, dans son livre Théologie de l’Ancien Testament :

…l’œuvre de l’Esprit est plus qu’une influence ponctuelle et externe. Cette idée provient de l’Esprit, définit comme une présence intérieure qui travaille personnellement dans l’individu. William Dyrness

Afin de manifester les dons spirituels aujourd’hui, il est primordial de permettre au Saint-Esprit « de venir et de remplir notre vie. »

En terminant, il serait bon de mentionner une phrase de W. A. Tozer :

Mon frère, ma sœur, le Saint-Esprit est exactement comme Jésus, de la même façon que Jésus est exactement comme le Père.

Par ailleurs, ce même Esprit, qui habita Jésus, veut également nous habiter et nous demande de lui permettre de se manifester à travers nous, encore aujourd’hui et même plus, puisque nous vivons les temps de la fin.

L’IGNORANCE QUI FAIT PEUR

Aujourd’hui, comme hier, l’une des causes qui pourraient empêcher le Saint-Esprit de se manifester est l’ignorance. Dans sa lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul débute le  chapitre douze en disant :

Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance.

L’apôtre désirait que les Corinthiens ne soient pas ignorants en ce qui concerne les dons spirituels. Coppieters mentionne : « Malgré qu’il existe au sein des Églises évangéliques un intérêt accru pour la question des dons spirituels, on peut encore trouver beaucoup d’ignorance sur le sujet. »  Aujourd’hui, le désir de Dieu est de même, c’est-à-dire que nous ne soyons pas ignorants en ce qui le concerne Lui et les dons spirituels.

L’ignorance gagne toutes les époques. La situation d’aujourd’hui est la même qu’au siècle précédent. Donald Gee écrivait : « Aujourd’hui, nous avons à faire face à une ignorance fondamentale concernant les dons spirituels. Il y a malheureusement une absence d’expérience presque totale en ce domaine. »  Bien que Gee affirme ces choses au début du siècle précédent, il n’en demeure pas moins que nous en sommes malheureusement encore au même point aujourd’hui, comme dit l’adage : « Plus ça change et plus c’est pareil. »

Un autre facteur qui peut engendrer l’ignorance est la peur. La peur jumelée à l’ignorance entraîne le relâchement des dons spirituels dans nos Églises aujourd’hui. C’est en quelque sorte un cercle vicieux qui nous entraîne dans une spirale, et plusieurs ne réussissent pas à en sortir. La peur engendre l’ignorance et l’ignorance crée la peur.

C’est surtout l’ignorance qui engendre la peur. Ne pas comprendre, ne pas savoir peut amener quelqu’un à avoir peur. Nous avons tous peur trop souvent de ce que nous ne connaissons pas. Il est difficile pour l’être humain de combattre ses craintes s’il n’a pas une foi solidement ancrée en Dieu et sa Parole. Il sera également difficile pour certains de passer outre la peur et d’apprivoiser les dons spirituels et les manifester.

Malheureusement, encore aujourd’hui, certaines personnes entraînent dans l’égarement les enfants de Dieu par de faux raisonnements, empêchant la manifestation des dons spirituels dans nos Églises, créant la confusion et suscitant l’ignorance en ce qui concerne les dons spirituels.

De plus, certaines personnes croient certains auteurs qui affirment que Dieu a cessé d’accorder les dons spirituels et que ceux-ci n’ont aucun fondement biblique. Pourtant, Donald Gee affirme que : « Rien dans l’Écriture, la raison ou l’expérience, ne nous permet de croire que les dons du Saint-Esprit, sans aucune exception, ne sont plus aujourd’hui. »  Mais, c’est par ignorance que certains affirment que les dons ne sont plus aujourd’hui et entraînent des chrétiens avec eux dans leur ignorance. L’auteur Tozer a écrit : « La seule chose qu’il (Dieu) nous demande, c’est que nous soyons prêts à obéir, à écouter, et à ne plus désobéir. »  C’est là une clé qui permet à l’enfant de Dieu d’échapper à l’ignorance. Ce que Dieu lui demande est de lui obéir, et Dieu ne laisse pas ses enfants dans l’ignorance en ce qui concerne les dons spirituels.

LA CONFUSION ENGENDRE LA CONFUSION

Une autre raison qui empêche la manifestation des dons spirituels est la confusion qui existe entre les dons naturels et les dons spirituels. L’auteur Samuel Coppieters affirme dans son livre : « Il y a une source de confusion entre les dons spirituels et les dons naturels qui est plus insidieuse encore. »  La confusion représente, encore aujourd’hui, l’une des causes qui empêchent la manifestation des dons spirituels dans nos Églises. Certaines personnes vont mélanger les dons naturels et les dons spirituels. Par le fait même, elles vont empêcher le Saint-Esprit d’agir. Coppieters illustre bien ce point, dans son livre Les dons naturels et spirituels, en donnant l’exemple d’un prédicateur qui affirmait : « Je ne crois pas que les listes des dons trouvées dans les épîtres soient complètes. Je sers le Seigneur en enseignant sa Parole, mais il y a d’autres façons de le faire. »  Il poursuit en donnant l’exemple d’une sœur qui a un don pour faire des tartes et qui invite ses amies et leur parle du Seigneur. Il donne cet autre exemple d’un chauffeur d’autobus qui a le don de conduire un autobus et qui va chercher les enfants du voisinage pour les amener à l’église, ce qui bénit les enfants en leur permettant d’assister à une classe d’école du dimanche et qui, sans ce chauffeur, en seraient privés. Dans cet exemple, il y a nettement une confusion entre un don naturel et un don spirituel.

Comment faire la différence et éviter la confusion ? Tout d’abord, un don naturel est une capacité physique que nous avons reçue à la naissance, génétiquement parlant, de nos parents. Une personne peut avoir un talent d’orateur et ne pas être prédicateur. Encore, une personne peut être un excellent enseignant et ne pas enseigner dans l’église locale. Les dons naturels n’ont rien de comparable avec les dons spirituels.

Il n’est pas exclu que le Saint-Esprit se serve des talents naturels d’une personne afin de manifester un don spirituel dans une situation bien précise. Par contre, les dons spirituels, nous ne les recevons pas à la naissance physique ni à la naissance spirituelle. Les dons spirituels, nous les manifestons selon la volonté du Saint-Esprit. Nous n’avons aucun contrôle, si ce n’est de les retenir lorsqu’ils se manifestent. La seule chose que nous puissions faire est d’aspirer… « Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. »

Un autre élément peut également créer la confusion, c’est l’incompréhension et le manque de foi en la Parole de Dieu. L’auteur Paul C. Jonc est un bel exemple lorsqu’il écrit dans son livre : « Nous ne devons pas croire que quelqu’un a reçu l’Esprit Saint juste parce qu’il parle en langue. »  Pourtant, la Bible affirme le contraire : « Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. »

Donc, afin d’éviter la confusion, le chrétien aurait intérêt à étudier la Bible et vérifier si tout ce qu’on lui dit est en accord avec ce que Dieu dit dans sa Parole. N’oublions jamais que la Bible est la parole de Dieu, donc la vérité.

CONCLUSION

Nous avons discuté de différents points, la nouvelle naissance, le baptême d’eau et du Saint-Esprit, l’ignorance, la peur, la confusion, l’incompréhension, des enseignements erronés, qui pouvaient soit relâcher ou soit empêcher la manifestation des dons spirituels dans nos Églises aujourd’hui.

Certainement, ce ne sont pas les trois seuls facteurs car il y en a bien d’autres. Plusieurs des causes qui empêchent ou retiennent le Saint-Esprit d’être relâché semblent converger vers l’ignorance qui est vraisemblablement la source principale du problème, mais ce n’est pas la seule source identifiable. En cherchant un peu plus, sûrement que d’autres causes émergeraient sans difficulté.

Il ne faudrait certainement pas oublier de mentionner ce que Donald Gee affirmait, au début du siècle précédant, que les dons surnaturels du Saint-Esprit « sont encore maintenant à la portée d’une foi simple et de l’obéissance. »  Comme le dit Tozer : « Priez, cédez, croyez et obéissez, et puis, attendez de voir ce que Dieu va faire pour vous ! »  Attendons-nous à Dieu. Mettons en lui notre confiance. Cherchons sa direction pour tous les domaines de notre vie. Finalement, voyons ce qu’il fera.

En terminant, mentionnons cette prière de Ruth, l’épouse de Derek Prince : « Seigneur, nous te demandons simplement de nous rendre capables d’agir selon ta parole et de suivre le chemin étroit qui mène à la vie. »

[1]Reinhard BONNKE, Manifestations divines, Éditions Carrefour, Crissier, Suisse, 1995, p.15

[4]Derek PRINCE, Effervescence, Derek Prince Ministries, France, 1996, p.30

[5]Jean 3.3.

[6]Derek PRINCE, Effervescence, Derek Prince Ministries, France, 1996, p.30

[7]David A. WOMACK, L’expérience de la pentecôte, Éditions VIDA, Deerfield USA, 1996, p.54

[8]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p166

[9]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p.62

[10]William DYRNESS, Théologique de l’Ancien Testament, Éditions Ministères Multilingues, Longueuil, Québec, 2001, p,205

[11]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p.92

[12]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p.69

[13]1 Corinthiens 12.1.

[14]Samuel COPPIETERS, Les dons naturels et spirituels, Éditions Impact , Cap-de-la-Madeleine, Québec, 1998, p.87

[15]Donald GEE, Les dons spirituels, L’association Viens et Vois, Grezieu, La Varenne,1991, p.18

[16]Donald GEE, Les dons spirituels, L’association Viens et Vois, Grezieu, La Varenne,1991, p.21

[17]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p.92

[18]Samuel COPPIETERS, Les dons naturels et spirituels, Éditions Impact , Cap-de-la-Madeleine, Québec, 1998, p.89

[19]Idem

[20]1 Corinthiens 12.31

[21]Paul C. JONC, La voie fiable pour que vous puissiez recevoir le Saint-Esprit, Maison d’édition d’Hephzibah, Seoul, Corée, 2001 p.379

[22]Actes 10.45-46.

[23]Donald GEE, Les dons spirituels, L’association Viens et Vois, Grezieu, La Varenne,1991, p.19

[24]A.W. TOZER, Quand Il sera venu, L’Alliance Chrétienne et Missionnaire au Québec, Sainte-Foy, Québec, 1990, p.137

[25]Derek PRINCE, Effervescence, Derek Prince Ministries, France, 1996, p.57

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Exemple

La dîme est un principe de bénédiction. La question que nous nous posons est : donner ou ne pas donner sa dîme. En fait, là est toute la question. Lorsque nous parlons d’argent dans l’église, il y a automatiquement un malaise qui s’installe. Dans notre milieu, l’argent est tabou. Pourtant, la Bible parle beaucoup d’argent.

Ce problème nous vient certainement de notre éducation religieuse. Celle-ci nous a enseigné que l’argent était mauvais. Cependant, lorsque nous regardons la structure que Dieu instaura par Moïse au sein du peuple juif, il était question d’argent, de beaucoup d’argent. Toutefois, le principe en était un de partage, de générosité et de bénédiction.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est l’égoïsme de chacun envers son prochain. L’argent, selon le principe de Dieu, était utilisé pour que chacun puisse pourvoir à ses besoins, mais il était tout d’abord destiné à bénir son prochain. Selon une étude, environ 17 personnes sur 100 donnent  leur dîme à l’église.

Les lévites et les sacrificateurs étaient au service de Dieu et du peuple, et ce principe de partage leur permettait de pouvoir manger, se vêtir et se couvrir. Le peuple pourvoyait à leurs besoins et Dieu répandait sa bénédiction.

Dans le livre de Malachie, nous découvrons que le peuple était devenu égoïste et retenait la dîme.

Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : en quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Malachie 3.8-9

Le fait de tromper Dieu avec les dîmes et les offrandes causa un problème majeur au sein du peuple. Dieu dut donc corriger la situation afin de rétablir les choses. Dieu sait ce qu’il y a de meilleur pour chacun nous. Il sait également comment mettre à profit nos ressources afin que le peuple et nous-mêmes soyons bénis.

Le principe de la dîme est simple. En donnant, je permets d’ouvrir les écluses des cieux pour que je sois béni en retour.

Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Malachie 3.10

Seulement, il est important de bien comprendre que je ne donne pas pour être béni, mais je donne par obéissance à Dieu. En donnant par obéissance, j’applique le principe même de Dieu pour que la bénédiction soit répandue sur moi, ma famille et mon église afin que je puisse donner encore plus.

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Ce qui nous unit fortement ensemble, ce sont les liens d’amour. Des liens que nous tissons au fil du temps les uns avec les autres. Ce n’est pas par hasard que ces liens se forment. Au contraire, c’est le résultat d’un travail assidu et acharné que nous choisissons de faire envers nos frères et sœurs.

D’autre part, ce désir de construire des liens d’amour est également motivé par une forte volonté de cœur de plaire au Seigneur et de lui obéir. L’amour entre les frères et les sœurs ne se développera pas tout seul. Nous devrons faire beaucoup d’effort afin que ça se concrétise et se matérialise.

Pour rendre cela possible, tout d’abord, il nous faut savoir que c’est un commandement du Seigneur Jésus de nous aimer les uns les autres, tout comme l’apôtre Jean nous dit :

Nous devons nous aimer les uns les autres. 1 Jean 3.11

Donc, l’amour entre frères et sœurs n’est pas facultatif. C’est un devoir pour chacun de nous. Nous devons faire tous les efforts nécessaires pour construire des liens d’amour entre nous parce que c’est ce qui nous unit fortement les uns les autres.

Pour ce faire, nous devrons accepter que l’autre soit différent de nous. Nous choisirons d’accepter qu’il puisse nous blesser et nous écorcher, et nous devrons apprendre à pardonner, même si cela nous fait mal.

Ce lien d’amour, qui nous unit et que nous devons construire, est à la fois solide et fragile. Sa fragilité se démarque par la susceptibilité qui est une caractéristique de l’immaturité, tandis que sa solidité se distingue par la maturité que nous acquérons au fils du temps et des épreuves.

Il faut beaucoup de maturité pour aimer sans condition. C’est pourquoi les gens qui aiment véritablement ne posent aucune condition et ne s’attendent à rien en retour de leur amour. Ils savent que Dieu est la principale source où ils pourront s’abreuver en tout temps. Ainsi, ils pourront construire des liens solides sans s’attendre à recevoir en retour.

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Exemple

S’il y a une chose qui caractérise les disciples du Seigneur Jésus, c’est le fait qu’ils sont appelés à la liberté et au service.

Comme nous dit l’apôtre Paul :

Il ne faut pas que cette liberté ne devienne un prétexte pour vivre selon la chair. Galates 5.13

Cette liberté n’est pas, non plus, un laisser-passer pour faire tout ce que nous voulons sans aucune conséquence.

Auparavant, nous vivions en esclavage. Christ est venu et nous a proposé la liberté, ce que nous avons accepté. Aujourd’hui, nous vivons dans la liberté. Mais cette liberté ne devrait pas nous permettre de faire comme nous voulons.

Ce n’est pas une liberté égoïste, mais au contraire, nous devrions maintenant mettre toutes nos énergies et nos efforts à vivre pour le Seigneur Jésus et choisir d’être esclaves de celui-ci.

Cependant, cette liberté nous permet dorénavant de choisir ce que nous ne pouvions pas auparavant. C’est pour cela que Dieu va dire :

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Deutéronome 30.19

Désormais, nous sommes devant un choix et une liberté de choisir. C’est cela la liberté que nous avons. Nous avons le choix devant nous.

Paul va dire que :

L’amour vous incite à vous rendre serviteurs les uns des autres. Galates 5.13

Le disciple du Seigneur désire plus que tout suivre les enseignements de son Seigneur et il cherche constamment à marcher dans ses pas. Tout comme Jésus, le disciple voudra se rendre par amour serviteur de son frère ou de sa sœur.

C’est l’un des enseignements fondamentaux de tout disciple. Le service fait partie de son ADN. Il cherche, par amour, à servir et à donner de son temps et de sa personne pour l’autre. C’est ce qui caractérise l’Église du Seigneur Jésus. Un disciple ne peut faire autrement parce que son amour pour son Seigneur le pousse à l’action envers son semblable pour lui apporter un peu de réconfort.

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Exemple

Nous retrouvons, dans la Bible, une liste de 9 dons spirituels ou manifestation du Saint-Esprit. Ces dons sont le fruit du Saint-Esprit dans le disciple. Celui-ci manifestera assurément, à un moment ou un autre de sa vie chrétienne, un don spirituel.

Contrairement à ce que nous avons toujours cru, ces dons ne sont pas les dons dédiés proprement à une personne. Celle-ci ne peut pas dire qu’elle a ce don ou encore celui-ci ou celui-là. Les dons appartiennent au Saint-Esprit, et c’est lui qui les distribue à chacun comme il le veut.

 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. 1 Corinthiens 12.11

C’est la volonté du Saint-Esprit de donner un don spirituel à l’un et un autre don à cette même personne et à une autre occasion particulière.

Pour qu’un disciple puisse manifester un don spirituel, il doit au préalable être né de nouveau et avoir été rempli du Saint-Esprit. Nous savons aujourd’hui que le baptême du Saint-Esprit est une expérience différente du salut. Il est possible que les deux expériences se produisent en même temps, mais les signes sont totalement différents pour chacune des expériences.

Pour savoir si une personne est réellement baptisée du Saint-Esprit, c’est bien simple. Elle manifestera obligatoirement quelques dons comme, par exemple, le parler en langue ou la prophétie comme nous le constatons à plusieurs endroits dans le livre des Actes des Apôtres.

La paix et la joie ressenties dans le cœur au moment de la conversion ne sont pas les signes du baptême dans le Saint-Esprit, mais les signes qui accompagnent le salut.

Tout disciple aura intérêt à être baptisé du Saint-Esprit s’il veut vivre la vie chrétienne telle que nous la voyons dans le livre des Actes des Apôtres. Des hommes et des femmes, disciples du Seigneur Jésus, ont bouleversé le monde de leur époque parce qu’ils étaient réellement remplis du Saint-Esprit.

Qu’attendons-nous pour désirer le baptême dans le Saint-Esprit et manifester ses dons avec conviction?

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Exemple

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Éphésiens 2.8

Ce passage d’Éphésiens 2.8 nous démontre admirablement bien ce qu’est le salut. Un salut qui nous est offert gratuitement par Dieu et que nous recevons par la foi. Comme le dit William MacDonald dans son commentaire :

Tout prend son origine avec la grâce de Dieu. Il prend l’initiative en y pourvoyant. Le salut est donné à ceux qui sont entièrement indignes, sur la base de la personne et de l’œuvre du Seigneur Jésus.

Il est donné comme une possession présente. Ceux qui sont sauvés peuvent le savoir. En écrivant aux Éphésiens, Paul dit : Vous êtes sauvés. Il le savait, et eux aussi.

La manière dont nous recevons le don de la vie éternelle est par le moyen de la foi. La foi signifie que l’homme se reconnaît comme pécheur coupable et perdu, et qu’il reçoit le Seigneur Jésus comme sa seule espérance de salut. La foi authentique qui sauve est l’engagement de quelqu’un envers une personne.

Toute idée que l’homme puisse gagner où mériter le salut est exclue par les mots cela ne vient pas de vous. Les mots ne peuvent rien faire, et les pécheurs ne méritent rien d’autre que le châtiment.

C’est le don de Dieu. Un don, bien sûr, est un cadeau gratuit et inconditionnel. C’est la seule base sur laquelle Dieu offre le salut. Le don de Dieu est le salut par grâce et par le moyen de la foi. Il est offert à tout homme où il se trouve. »1

Tout comme Zachée, ne laissons pas les autres nous empêcher de connaître Jésus. Cherchons coûte que coûte à voir Jésus. Il veut nous rencontrer aujourd’hui.

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1. Le commentaire du disciple de toute la Bible, page 1994

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Exemple

Les trois axes sont entendre, connaître et suivre. Nous les retrouvons dans ce passage déclaré par Jésus et cité par l’apôtre Jean :

Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.  Jean 10.27

Dans ce passage, ce qui est remarquable, ce sont les trois axes importants pour nous. Entre ce que nous entendons et faisons, il y a un Jésus qui connaît.

La première qualité d’un disciple est qu’il entend la voix de son Dieu. Il sait écouter pour recevoir. On dit que l’une des qualités premières d’une personne, c’est sa capacité d’écoute. Il nous est dit que si nous avons deux oreilles, c’est pour écouter plus que nous ne parlons. Malheureusement, trop souvent nous parlons trop. Nous n’écoutons pas assez, et cela, même dans notre relation avec notre Seigneur.

La seconde qualité des trois axes, c’est de le suivre. Après avoir écouté les instructions, le disciple sera enclin à obéir immédiatement. Il sera prêt à suivre Jésus dans ses pas sur le chemin que lui-même aura choisi. Entendre est une chose, mais se mettre en marche en est une autre.

Cette année, notre thème annuel est : « Agissons maintenant ». Nous aurons à mettre en pratique l’écoute et l’action. Ce sera une année exceptionnelle si nous apprenons à écouter pour savoir où Dieu veut que nous nous mettions à l’œuvre. Jésus marche déjà et il ne demande qu’une seule chose, c’est que nous le suivions. Pour cela, l’écoute sera primordiale.

Finalement, la chose qui se place entre l’écoute et l’action est vraisemblablement le fait que Jésus nous connaît. Il nous connaît par notre nom. Il connaît tout de notre caractère. Il sait de quelle nature nous sommes. C’est réconfortant de savoir que Jésus nous connaît à ce point. Pour certain, ce peut-être inquiétant, mais pour le disciple sincère cela est source de réconfort et d’assurance.

Entretenons une relation à deux sens avec Jésus. Cette année, prenons le temps de l’écouter pour entendre sa voix et découvrir là où il est en action et, sur son invitation, suivons-le sans compromis sachant qu’il nous connaît et que ce qu’il veut nous offrir est incontestablement la meilleure chose pour nous.

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