Un culte sans feu : quand la forme remplace l’Esprit de Dieu

On peut avoir une Église bien organisée, des cultes bien structurés, des chants bien interprétés… mais rester totalement étranger à la présence de Dieu. On peut bâtir des programmes, décorer des salles, synchroniser des horaires, perfectionner des prédications — tout cela sans jamais pleurer à genoux dans la présence du Saint-Esprit. Nous avons appris à faire sans Lui.

Nous savons remplir nos agendas d’activités spirituelles, mais souvent le ciel reste fermé, les cœurs restent durs, et les âmes ne sont pas brisées. Pourquoi ? Parce que nous avons mis la forme au centre, et laissé l’Esprit en marge.


Nous voulons des chants excellents, mais avons-nous encore des cœurs brûlants ? Nous voulons des prédications puissantes, mais avons-nous encore des cœurs repentants ? Nous voulons des cultes bien rodés, mais le Saint-Esprit y trouve-t-Il encore une place ?

On peut avoir un temple rempli de monde… mais vide de Dieu. On peut entendre parler de Jésus… sans jamais être saisi par Lui. On peut entendre le mot « Esprit » dans une phrase… sans que sa présence ne bouleverse rien. Le Seigneur Jésus va dire, en parlant des religieux de son époque : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. » (Matthieu 15.8)


Nous multiplions les réunions, les comités, les répétitions… mais où sont les temps d’attente devant Dieu ? Nous avons appris à nous activer… mais avons-nous oublié à rester en silence dans sa présence ? Nous avons des musiciens… mais manquons de prophètes. Nous avons des prédicateurs… mais peu d’intercesseurs. Nous savons faire l’Église, mais avons-nous oublié comment être l’Église ?


L’esprit de religiosité donne l’illusion que tout va bien. Il te fait croire que parce que tu viens à l’Église, parce que tu lèves les mains, parce que tu donnes ta dîme, tu es en règle. Mais le Seigneur ne regarde pas à la dîme, au chant ni à l’animation. Bien au contraire, il regarde au cœur. « L’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16.7)


Dans Lévitique 6.6, il est dit que : « Le feu devra rester allumé sur l’autel, il ne devra jamais s’éteindre. » Mais dans trop d’assemblées, l’autel est bien bâti, mais sans sacrifice, sans larmes, sans consécration. Le feu ne vient pas sur la forme. Il vient sur le sacrifice vivant (Romains 12.1). En réalité, l’Esprit descend là où l’on se donne.


Ce n’est pas de plus de forme que nous avons besoin, c’est de plus de feu, de plus de crainte de Dieu, de plus de vérité dans les cœurs, de plus de brisement, de plus de prières qui montent du fond de l’âme, de moins de spectacle, et de plus de Saint-Esprit. Le Saint-Esprit ne cherche pas un programme. Il cherche un peuple consacré.


Assez de cultes sans feu. Assez de louanges sans larmes. Assez de paroles sans transformation. Le Seigneur dit encore aujourd’hui : « Reviens à moi… » (Malachie 3.7) Car le réveil ne viendra pas sur notre forme, il viendra sur notre brisement. Il viendra sur des cœurs qui soupirent après Dieu, et non après des apparences.

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