Une communauté vivante, conduite par Dieu lui-même L’Église n’est pas une simple organisation humaine, ni une institution religieuse bâtie sur des traditions. Selon la Parole de Dieu, elle est le corps vivant de Christ, animée, inspirée et dirigée par le Saint-Esprit. Lorsqu’une Église est réellement conduite par l’Esprit de Dieu, elle manifeste des caractéristiques spirituelles distinctes, profondes et puissantes, qui glorifient Jésus-Christ et accomplissent le dessein de Dieu sur la terre. Une Église centrée sur Jésus-Christ Jean 16.14 — Il (le Saint-Esprit) manifestera ma gloire, car il puisera dans ce qui est à moi et vous l’annoncera. La première œuvre du Saint-Esprit est de glorifier Jésus. Une Église dirigée par l’Esprit ne met pas l’homme en avant, ni les programmes, ni les spectacles religieux. Elle élève Jésus comme Seigneur, Sauveur et Chef de l’Église. Tout y est centré sur lui : la prédication, la louange, la mission, l’amour fraternel. Quand le Saint-Esprit est aux commandes, Jésus est toujours au centre. Une Église attachée à la Parole de Dieu Jean 14.26 — Mais le Défenseur en justice, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit moi-même. Le Saint-Esprit ne parle jamais en contradiction avec la Parole de Dieu. Une Église conduite par lui est une Église fondée sur les Écritures. Elle ne cherche pas à innover doctrinalement ou à s’adapter à la culture contemporaine, mais elle proclame fidèlement la vérité biblique. L’Esprit éclaire la Parole, il la rend vivante, il la grave dans les cœurs, il révèle Christ à travers elle. Une Église remplie d’amour fraternel Romains 5.5 — Dieu a versé son amour dans notre cœur par l’Esprit Saint qu’il nous a donné. L’amour véritable, celui qui vient de Dieu, est une marque essentielle d’une Église dirigée par le Saint-Esprit. Cet amour n’est pas superficiel ni conditionnel. Il se manifeste dans le pardon, l’accueil, la compassion, l’attention aux faibles, et l’unité du corps. Une telle Église n’est pas parfaite, mais elle est animée par un désir profond de ressembler à Christ et de s’aimer comme il nous a aimés. Une Église qui prie avec ferveur Actes 4.31 — Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l’endroit où ils étaient assemblés. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. Dans une Église dirigée par le Saint-Esprit, la prière n’est pas un devoir, mais un souffle vital. L’Église primitive vivait dans une atmosphère de prière constante. L’Esprit pousse les croyants à chercher la face de Dieu, à intercéder, à dépendre de lui. Ce climat de prière attire la présence de Dieu, prépare les cœurs, et précède toujours une œuvre puissante de l’Esprit. Une Église en action pour la mission Actes 13.2 — Un jour qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : Mettez à part pour moi Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Une Église dirigée par le Saint-Esprit n’est pas tournée vers elle-même. Elle vit pour proclamer l’Évangile, pour faire des disciples, pour envoyer, pour annoncer Jésus au monde. L’Esprit est un Esprit missionnaire. Il pousse à aller vers les perdus, à parler avec audace, à porter du fruit. Là où le Saint-Esprit règne, l’Église ne stagne pas, elle avance, elle s’élargit, elle brille. Une Église qui manifeste les dons spirituels 1 Corinthiens 12.7 — A chacun, l’Esprit se manifeste d’une façon particulière, en vue du bien commun. Une Église sous la conduite de l’Esprit n’ignore pas les dons spirituels, mais les exerce avec ordre, discernement et foi. Les dons de sagesse, de prophétie, de guérison, de foi, d’interprétation des langues, et d’autres encore, ne sont pas des reliques du passé. Ils sont des outils vivants pour édifier le corps de Christ et glorifier Dieu. Là où le Saint-Esprit est honoré, il distribue ses dons comme il le veut, pour le bien de tous. Une Église qui porte du fruit Galates 5.22-23 — Mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. Les dons spirituels sont importants, mais ils ne remplacent pas le fruit. Le fruit de l’Esprit est le signe visible et durable d’une Église réellement conduite par Dieu. Une Église remplie d’Esprit produit des croyants transformés, matures, humbles et pleins de grâce. Elle ne mesure pas sa réussite à son nombre, mais à sa ressemblance avec Jésus. Une Église qui respire Dieu Une Église dirigée par le Saint-Esprit, c’est une Église qui respire Dieu à chaque battement. Elle vit sous son autorité, marche selon sa Parole, aime comme il aime, prie comme il inspire, parle avec sa sagesse, agit avec sa puissance et attend avec joie le retour de Jésus-Christ. Dans un monde troublé et dans une époque marquée par la confusion spirituelle, le Saint-Esprit appelle son Église à revenir à lui, à abandonner les compromis, à retrouver la vie, la puissance et la mission. Puissions-nous au Centre Chrétien Alma être de cette Église-là : non pas celle qui suit le vent des modes religieuses, mais celle qui suit le souffle du Saint-Esprit.
Dons spirituels
Depuis des siècles, des croyants de divers horizons vivent une expérience spirituelle puissante et transformatrice : le parler en langues. Malheureusement, ce don tend à disparaitre parce qu’il n’est plus enseigner ou encore limité voir même interdit en certain endroit. Dans les faits, certains affirment que ce don, ainsi que d’autres dons spirituels, auraient cessé à la fin du 1er siècle avec la mort des apôtres niant par le fait même les récits bibliques et historiques. Cette doctrine du « cessationnisme » se base souvent sur une lecture partielle ou mal interprétée de certains textes bibliques. Ce qui a pour effet que de plus en plus d’Église, même charismatique, influencée par cette fausse doctrine, délaisse ce don du parler en langues attristant le Saint-Esprit par le fait même et perdant la présence de celui-ci dans leur rassemblement. Mais qu’en dit réellement la Parole de Dieu ? Le parler en langues est-il encore un don actif dans l’Église ? Examinons ensemble les Écritures. Jésus a annoncé un parler en langues durable Le passage de Marc 16.17 nous rapporte ceci : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront des démons, ils parleront en langues nouvelles… Comme nous pouvons le constater ces paroles de Jésus ne contiennent aucune limite temporelle. Il ne dit pas « les apôtres », mais « ceux qui auront cru ». C’est un terme ouvert qui inclut tous les croyants de tous les temps. Ainsi, le parler en langues est donc présenté par le Seigneur lui-même comme un signe destiné à accompagner les croyants, et non seulement les premiers apôtres. Le jour de la Pentecôte : un modèle pour toute l’Église Le livre des Actes 2.4 nous rapporte une chose intéressante : « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Ce n’est pas seulement les apôtres qui ont parlé en langues ce jour là, mais tous les 120 réunis dans la chambre haute (Actes 1.15). Plus encore, Pierre déclare que cette effusion n’est pas limitée à ce moment précis lorsqu’il dit : « Cette promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2.39) Ainsi, la promesse du Saint-Esprit et de ses manifestations (y compris le parler en langues) n’est donc pas limitée à une génération, mais elle est destinée à tous ceux que Dieu appellera – c’est-à-dire jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes ceux que Dieu appelle et donc cette promesse est encore pour nous aujourd’hui. Paul enseigne l’importance continue du parler en langues L’apôtre Paul, bien qu’il reconnaisse la supériorité de la prophétie dans l’assemblée (1 Corinthiens 14), ne rejette jamais le parler en langues. Au contraire, il va dire : « Je voudrais que vous parliez tous en langues… » (1 Corinthiens 14.5) Il va aussi dire : « Je rends grâce à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous. » (1 Corinthiens 14.18) Puis, il écrit une chose remarquable : «N’empêchez pas de parler en langues. » (1 Corinthiens 14.39) Dans ce que nous venons de voir et ailleurs dans tout le Nouveau Testament il n’y a de mention d’un arrêt à venir de ce don. Paul exhorte même les croyants à ne pas l’interdire, ce qui serait incohérent s’il était destiné à disparaître peu après. Son enseignement montre que le parler en langues est une pratique normale et bénéfique pour l’Église. La cessations de ces dons n’a jamais été enseigner ni par le Seigneur Jésus, ni par ls apôtres. Le don de parler en langues est lié à l’édification personnelle Paul écrit que : « Celui qui parle en langues s’édifie lui-même… » (1 Corinthiens 14.4) En réalité, ce don n’est pas seulement un signe pour les autres, mais aussi un moyen d’édification spirituelle personnelle. Il va de soit que Dieu, dans son infini sagesse, n’aurait pas donné un outil d’édification pour l’abandonner peu après. En réalité, l’édification personnelle est un besoin constant dans la vie de haque croyant. Réalison que de se priver de ce don c’est se faire plus de tort que de bien. Qu’on le veuille ou non ce don reste utile pour cela aujourd’hui encore. Le passage souvent cité pour justifier le cessationnisme ne soutient pas cette doctrine Les Écritures enseignes que « … les prophéties cesseront, les langues inconnues prendront fin, et la connaissance particulière cessera. …mais le jour où la perfection apparaîtra, ce qui est partiel cessera.» (1 Corinthiens 13.8-10) À la lecture de ce passage, certains affirment que « ce qui est parfait » fait référence à la Bible, déjà complète, et que les dons comme les langues ont donc cessé. Mais cela ne résiste pas à l’examen biblique comme nous allons le voir. D’abord, le contexte du chapitre 13 parle du jour où la perfection apparaîtra, c’est-à-dire le retour glorieux du Seigneur Jésus, où nous verrons directement (verset 12) et non de la Parole de Dieu. Ensuite, il est dit qu’aujourd’hui, nous ne voyons que d’une manière indirecte, comme « dans un miroir » d’une manière pas très claire parce que les miroirs de l’époque n’avait pas la qualité de réflexion de nos miroirs d’aujourd’hui. Finalement, les dons spirituels sont donc encore nécessaires, tant que nous vivons dans un monde imparfait. Les témoignages bibliques et historiques après les apôtres Même après la mort des apôtres, des témoignages existent dans l’histoire de l’Église concernant le parler en langues. De nombreux réveils spirituels (à travers les siècles et notamment au XXe siècle) ont été marqués par cette manifestation du Saint-Esprit. Cela démontre que Dieu continue de répandre son Esprit avec puissance, comme promis dans Joël 2 et repris dans Actes 2. Des exemples bibliques après la Pentecôte Le parler en langues n’est pas un phénomène unique à Actes 2. On le retrouve plusieurs fois dans le livre des Actes, après la Pentecôte et en dehors du cercle des apôtres : Actes 10.44-46 – Chez Corneille et les païensAlors