Le réveil commence toujours dans un cœur

Le réveil n’est pas d’abord un mouvement collectif. Il commence dans le secret du cœur d’un homme ou d’une femme que Dieu touche profondément. Avant qu’une assemblée s’enflamme, avant qu’une ville soit bouleversée, avant qu’une génération se lève, il y a toujours eu un cœur brisé, transformé, consumé par la présence de Dieu.


Un principe biblique : Dieu commence toujours par une personne

Dans toute l’histoire biblique, Dieu a d’abord trouvé un cœur avant de toucher un peuple. Quand Israël sombrait dans l’idolâtrie, Dieu appela Moïse seul dans le feu du buisson ardent. C’est dans ce lieu secret que le libérateur d’Israël fut formé (Exode 3).

Avant que l’arche ne revienne à Jérusalem, Dieu toucha d’abord le cœur d’Obed-Edom, chez qui l’arche resta et fit éclater la bénédiction (2 Samuel 6.11-12).

Quand les prophètes de Baal dominaient Israël, Élie, seul sur le mont Carmel, éleva une prière qui fit tomber le feu (1 Rois 18).

Avant que des milliers se tournent vers Christ le jour de la Pentecôte, il y eut 120 cœurs unis dans la prière, mais surtout des individus comme Pierre, transformé de l’intérieur après avoir pleuré amèrement sa trahison (Luc 22.62).

Dieu cherche toujours un cœur prêt, un cœur assez humble pour dire : « Seigneur, commence par moi. »


Le témoignage des réveils de l’histoire

Chaque réveil connu dans l’histoire chrétienne suit la même trajectoire : un homme ou une femme rencontre Dieu d’une manière profonde, et le feu se répand ensuite.

À Azusa Street (1906), le Réveil pentecôtiste est né dans le cœur d’un homme : William Seymour, un fils d’esclaves, pauvre, peu éduqué, priant des heures chaque jour. Avant que la foule ne se presse dans la petite mission de Los Angeles, Seymour priait seul, la tête cachée entre deux caisses de bois, réclamant la venue du Saint-Esprit.

Au Pays de Galles (1904), Evan Roberts, jeune homme inconnu, priait en secret : « Seigneur, plie-nous. » Avant que les chapelles ne débordent de foules repentantes, Dieu avait déjà courbé son cœur dans sa chambre.

Au moment du Réveil de New York (1857), c’est Jeremiah Lanphier, un simple employé d’église, qui organisa une réunion de prière à midi. Ils étaient six au début. Quelques mois plus tard, des milliers priaient dans tout le pays. Aucun de ces hommes n’avait de plan grandiose. Ils n’avaient ni argent, ni influence politique, ni stratégie marketing. Ils avaient un cœur qui brûlait pour Dieu et Dieu a fait le reste.


Pourquoi Dieu commence-t-Il par un cœur ?

Parce que le feu du réveil ne se programme pas, il se transmet. Pour qu’il se transmette, il faut d’abord un cœur en feu. La tiédeur ne produira jamais la flamme. La routine ne suscitera jamais la soif. Dieu prend plaisir à déposer sa gloire dans des cœurs entièrement disponibles, des cœurs qui soupirent, des cœurs qui prient, des cœurs qui se tiennent devant lui sans prétention.

C’est pourquoi Jésus a dit : Jean 7.38« Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. » Le réveil jaillit de l’intérieur vers l’extérieur, jamais l’inverse.


Et aujourd’hui ?

Dieu ne change pas. Il ne cherche pas d’abord des foules, il cherche encore des cœurs. Le réveil que tu attends dans ton église, dans ta ville, dans ton pays, il commence en toi. Le feu que tu désires voir descendre, Dieu veut d’abord l’allumer dans ton intimité, dans ton adoration, dans ta vie cachée.

2 Chroniques 16.9« Car l’Éternel parcourt toute la terre du regard pour soutenir ceux dont le cœur lui est entièrement dévoué. »

N’attends pas que d’autres se lèvent. Ne regarde pas si les conditions sont favorables. Dis simplement : « Seigneur, fais-le en moi. Allume ton feu en moi. »

Le réveil ne viendra pas d’abord par l’organisation, mais par la consécration. Pas par les méthodes, mais par la prière. Puis, un jour, ce feu qui aura brûlé dans un seul cœur enflammera toute une génération.

Seigneur, commence par mon cœur

Il ne suffit pas d’admirer les réveils du passé. Il ne suffit pas d’espérer un changement dans notre génération. Le réveil que Dieu veut envoyer commence quelque part. Il commence là où un cœur s’ouvre pleinement, là où une âme ose dire sans réserve : « Seigneur, allume ton feu en moi. »

Dieu ne cherche pas des cœurs parfaits. Il cherche des cœurs disponibles. Des cœurs qui soupirent, qui désirent, qui sont prêts à être changés, même si cela coûte, même si cela brûle, même si cela bouleverse.

Le feu de Dieu ne descend pas sur les indifférents, mais sur ceux qui ne se satisfont plus de vivre sans passion, sur ceux qui veulent plus qu’une foi tiède, sur ceux qui disent, même dans leur faiblesse : « Seigneur, fais-le en moi. Commence par moi. »

Et si aujourd’hui, dans ton cœur, monte ce désir, ne l’étouffe pas. Ne repousse pas ce frémissement discret de l’Esprit. Offre ton cœur. Ouvre tes mains vides. Dis-lui simplement, humblement, sincèrement : « Seigneur, je ne veux pas être un spectateur. Je veux être une flamme. Allume mon cœur, embrase ma vie, utilise-moi pour ta gloire. »

Car un seul cœur allumé par Dieu peut devenir une torche qui enflammera des multitudes.

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