Croire la promesse et attendre dans la présence de Dieu

Nous rêvons tous d’un réveil. Nous voulons voir Dieu bouger puissamment, secouer nos vies, transformer notre Église, bouleverser notre région et notre nation. Cependant, avant la puissance, il y a une promesse. Avant le feu, il y a l’attente. Le réveil ne descend pas sur ceux qui sont pressés. Il ne touche pas ceux qui vivent dans l’agitation ou l’indifférence. Le réveil spirituel est réservé à ceux qui croient la promesse de Dieu et attendent dans sa présence jusqu’à ce qu’il vienne.


Le réveil commence avec une promesse crue, pas juste entendue

Le passage d’Actes 1.4 nous dit: « Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis — ce que je vous ai annoncé, leur dit-il. »

Les disciples avaient entendu la promesse. Mais Jésus leur a dit : n’agissez pas tout de suite. Même si vous êtes zélés. Attendez ! Parce que le réveil ne naît pas de l’activité humaine, mais de la fidélité divine. Trop de chrétiens entendent les promesses de Dieu sans jamais les croire vraiment. Ils veulent que Dieu agisse, mais sans l’obéissance à ses commandements. Ils veulent que les choses se passent comme eux ont envie. Ils courent dans l’agitation religieuse, mais ne s’arrêtent jamais pour attendre ce que le Père a promis. Ceux-ci sont nombreux en ces jours de la fin.

As-tu une foi qui écoute, ou une foi qui s’attarde ? Crois-tu la promesse assez pour rester là, immobile, dans la prière, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse ?


Le réveil descend dans des cœurs rassemblés et présents

Dans le passage d’Actes 2.1, Luc l’évangéliste nous dit ceci : « Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous réunis au même endroit. » Ils étaient là non pas distraits ou dispersés. Ils étaient là réunis présents attentifs. Ils étaient là dans l’obéissance à ce que Jésus leur avait demandéé

Ils auraient pu retourner à leurs occupations, mais ils ont choisi l’attente. Ils auraient pu dire : « Assez de prière, passons à l’action. » Mais non, ils sont restés là. Dix jours à prier. Dix jours à chercher. Dix jours à espérer. Puis, quand ils étaient ensemble, quand ils attendaient encore, alors le Saint-Esprit est venu.

Le réveil ne tombe pas sur les absents. Il ne remplit pas les cœurs pressés. Bien au contraire, il visite ceux qui sont réellement là, corps, âme, esprit attendant, disposés et déterminés à recevoir le feu du ciel.


L’attente est la preuve de notre foi, pas une perte de temps

L’attente dans la présence de Dieu est la première preuve que nous croyons réellement ce qu’Il a dit. Si tu dis que tu crois à l’effusion de l’Esprit, mais que tu refuses de passer du temps dans le lieu secret, tu te mens à toi-même. Ésaïe 40.31 nous enseigne : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme des aigles. Ils courent et ne se fatiguent pas. Ils marchent et ne s’épuisent pas. » Le réveil ne vient pas par le bruit, mais par la foi fidèle. Il ne s’impose pas à l’homme. Il visite les cœurs qui l’attendent patiemment, obéissant et fidèle à la promesse du Seigneur.


Le réveil descend sur les cœurs qui croient et qui restent

Ce que Dieu a promis, il l’accomplit. Mais le feu de Dieu ne descend pas sur des cœurs agités, remplis d’activités vides. Il descend sur des hommes et des femmes qui attendent dans la foi, qui s’attachent à la promesse, qui refusent de bouger jusqu’à ce que la présence de Dieu tombe sur eux. Tu veux un réveil ? Crois la promesse et attends dans sa présence.

Aujourd’hui, le Seigneur t’invite à ralentir, à te recueillir, à croire à nouveau. Délaisse les distractions. Arrête de courir. Reviens à la chambre haute. Et là, seul ou avec d’autres, attends. Parce que ceux qui attendent Dieu ne seront jamais déçus. Et c’est là — dans l’attente patiente que commence le véritable réveil.

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