Croire la promesse et attendre dans la présence de Dieu Nous rêvons tous d’un réveil. Nous voulons voir Dieu bouger puissamment, secouer nos vies, transformer notre Église, bouleverser notre région et notre nation. Cependant, avant la puissance, il y a une promesse. Avant le feu, il y a l’attente. Le réveil ne descend pas sur ceux qui sont pressés. Il ne touche pas ceux qui vivent dans l’agitation ou l’indifférence. Le réveil spirituel est réservé à ceux qui croient la promesse de Dieu et attendent dans sa présence jusqu’à ce qu’il vienne. Le réveil commence avec une promesse crue, pas juste entendue Le passage d’Actes 1.4 nous dit: « Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis — ce que je vous ai annoncé, leur dit-il. » Les disciples avaient entendu la promesse. Mais Jésus leur a dit : n’agissez pas tout de suite. Même si vous êtes zélés. Attendez ! Parce que le réveil ne naît pas de l’activité humaine, mais de la fidélité divine. Trop de chrétiens entendent les promesses de Dieu sans jamais les croire vraiment. Ils veulent que Dieu agisse, mais sans l’obéissance à ses commandements. Ils veulent que les choses se passent comme eux ont envie. Ils courent dans l’agitation religieuse, mais ne s’arrêtent jamais pour attendre ce que le Père a promis. Ceux-ci sont nombreux en ces jours de la fin. As-tu une foi qui écoute, ou une foi qui s’attarde ? Crois-tu la promesse assez pour rester là, immobile, dans la prière, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse ? Le réveil descend dans des cœurs rassemblés et présents Dans le passage d’Actes 2.1, Luc l’évangéliste nous dit ceci : « Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous réunis au même endroit. » Ils étaient là non pas distraits ou dispersés. Ils étaient là réunis présents attentifs. Ils étaient là dans l’obéissance à ce que Jésus leur avait demandéé Ils auraient pu retourner à leurs occupations, mais ils ont choisi l’attente. Ils auraient pu dire : « Assez de prière, passons à l’action. » Mais non, ils sont restés là. Dix jours à prier. Dix jours à chercher. Dix jours à espérer. Puis, quand ils étaient ensemble, quand ils attendaient encore, alors le Saint-Esprit est venu. Le réveil ne tombe pas sur les absents. Il ne remplit pas les cœurs pressés. Bien au contraire, il visite ceux qui sont réellement là, corps, âme, esprit attendant, disposés et déterminés à recevoir le feu du ciel. L’attente est la preuve de notre foi, pas une perte de temps L’attente dans la présence de Dieu est la première preuve que nous croyons réellement ce qu’Il a dit. Si tu dis que tu crois à l’effusion de l’Esprit, mais que tu refuses de passer du temps dans le lieu secret, tu te mens à toi-même. Ésaïe 40.31 nous enseigne : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme des aigles. Ils courent et ne se fatiguent pas. Ils marchent et ne s’épuisent pas. » Le réveil ne vient pas par le bruit, mais par la foi fidèle. Il ne s’impose pas à l’homme. Il visite les cœurs qui l’attendent patiemment, obéissant et fidèle à la promesse du Seigneur. Le réveil descend sur les cœurs qui croient et qui restent Ce que Dieu a promis, il l’accomplit. Mais le feu de Dieu ne descend pas sur des cœurs agités, remplis d’activités vides. Il descend sur des hommes et des femmes qui attendent dans la foi, qui s’attachent à la promesse, qui refusent de bouger jusqu’à ce que la présence de Dieu tombe sur eux. Tu veux un réveil ? Crois la promesse et attends dans sa présence. Aujourd’hui, le Seigneur t’invite à ralentir, à te recueillir, à croire à nouveau. Délaisse les distractions. Arrête de courir. Reviens à la chambre haute. Et là, seul ou avec d’autres, attends. Parce que ceux qui attendent Dieu ne seront jamais déçus. Et c’est là — dans l’attente patiente que commence le véritable réveil.
Réveil Spirituel
Le réveil commence toujours dans un cœur Le réveil n’est pas d’abord un mouvement collectif. Il commence dans le secret du cœur d’un homme ou d’une femme que Dieu touche profondément. Avant qu’une assemblée s’enflamme, avant qu’une ville soit bouleversée, avant qu’une génération se lève, il y a toujours eu un cœur brisé, transformé, consumé par la présence de Dieu. Un principe biblique : Dieu commence toujours par une personne Dans toute l’histoire biblique, Dieu a d’abord trouvé un cœur avant de toucher un peuple. Quand Israël sombrait dans l’idolâtrie, Dieu appela Moïse seul dans le feu du buisson ardent. C’est dans ce lieu secret que le libérateur d’Israël fut formé (Exode 3). Avant que l’arche ne revienne à Jérusalem, Dieu toucha d’abord le cœur d’Obed-Edom, chez qui l’arche resta et fit éclater la bénédiction (2 Samuel 6.11-12). Quand les prophètes de Baal dominaient Israël, Élie, seul sur le mont Carmel, éleva une prière qui fit tomber le feu (1 Rois 18). Avant que des milliers se tournent vers Christ le jour de la Pentecôte, il y eut 120 cœurs unis dans la prière, mais surtout des individus comme Pierre, transformé de l’intérieur après avoir pleuré amèrement sa trahison (Luc 22.62). Dieu cherche toujours un cœur prêt, un cœur assez humble pour dire : « Seigneur, commence par moi. » Le témoignage des réveils de l’histoire Chaque réveil connu dans l’histoire chrétienne suit la même trajectoire : un homme ou une femme rencontre Dieu d’une manière profonde, et le feu se répand ensuite. À Azusa Street (1906), le Réveil pentecôtiste est né dans le cœur d’un homme : William Seymour, un fils d’esclaves, pauvre, peu éduqué, priant des heures chaque jour. Avant que la foule ne se presse dans la petite mission de Los Angeles, Seymour priait seul, la tête cachée entre deux caisses de bois, réclamant la venue du Saint-Esprit. Au Pays de Galles (1904), Evan Roberts, jeune homme inconnu, priait en secret : « Seigneur, plie-nous. » Avant que les chapelles ne débordent de foules repentantes, Dieu avait déjà courbé son cœur dans sa chambre. Au moment du Réveil de New York (1857), c’est Jeremiah Lanphier, un simple employé d’église, qui organisa une réunion de prière à midi. Ils étaient six au début. Quelques mois plus tard, des milliers priaient dans tout le pays. Aucun de ces hommes n’avait de plan grandiose. Ils n’avaient ni argent, ni influence politique, ni stratégie marketing. Ils avaient un cœur qui brûlait pour Dieu et Dieu a fait le reste. Pourquoi Dieu commence-t-Il par un cœur ? Parce que le feu du réveil ne se programme pas, il se transmet. Pour qu’il se transmette, il faut d’abord un cœur en feu. La tiédeur ne produira jamais la flamme. La routine ne suscitera jamais la soif. Dieu prend plaisir à déposer sa gloire dans des cœurs entièrement disponibles, des cœurs qui soupirent, des cœurs qui prient, des cœurs qui se tiennent devant lui sans prétention. C’est pourquoi Jésus a dit : Jean 7.38 — « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. » Le réveil jaillit de l’intérieur vers l’extérieur, jamais l’inverse. Et aujourd’hui ? Dieu ne change pas. Il ne cherche pas d’abord des foules, il cherche encore des cœurs. Le réveil que tu attends dans ton église, dans ta ville, dans ton pays, il commence en toi. Le feu que tu désires voir descendre, Dieu veut d’abord l’allumer dans ton intimité, dans ton adoration, dans ta vie cachée. 2 Chroniques 16.9 — « Car l’Éternel parcourt toute la terre du regard pour soutenir ceux dont le cœur lui est entièrement dévoué. » N’attends pas que d’autres se lèvent. Ne regarde pas si les conditions sont favorables. Dis simplement : « Seigneur, fais-le en moi. Allume ton feu en moi. » Le réveil ne viendra pas d’abord par l’organisation, mais par la consécration. Pas par les méthodes, mais par la prière. Puis, un jour, ce feu qui aura brûlé dans un seul cœur enflammera toute une génération. Seigneur, commence par mon cœur Il ne suffit pas d’admirer les réveils du passé. Il ne suffit pas d’espérer un changement dans notre génération. Le réveil que Dieu veut envoyer commence quelque part. Il commence là où un cœur s’ouvre pleinement, là où une âme ose dire sans réserve : « Seigneur, allume ton feu en moi. » Dieu ne cherche pas des cœurs parfaits. Il cherche des cœurs disponibles. Des cœurs qui soupirent, qui désirent, qui sont prêts à être changés, même si cela coûte, même si cela brûle, même si cela bouleverse. Le feu de Dieu ne descend pas sur les indifférents, mais sur ceux qui ne se satisfont plus de vivre sans passion, sur ceux qui veulent plus qu’une foi tiède, sur ceux qui disent, même dans leur faiblesse : « Seigneur, fais-le en moi. Commence par moi. » Et si aujourd’hui, dans ton cœur, monte ce désir, ne l’étouffe pas. Ne repousse pas ce frémissement discret de l’Esprit. Offre ton cœur. Ouvre tes mains vides. Dis-lui simplement, humblement, sincèrement : « Seigneur, je ne veux pas être un spectateur. Je veux être une flamme. Allume mon cœur, embrase ma vie, utilise-moi pour ta gloire. » Car un seul cœur allumé par Dieu peut devenir une torche qui enflammera des multitudes.
La louange : le souffle secret du réveil Quand le réveil spirituel éclate, il est rarement annoncé par des slogans ou des campagnes visibles. Il surgit dans l’invisible, porté par des cœurs qui ont appris à s’incliner, à adorer, à attendre Dieu plus qu’aucune autre chose au monde. La louange a toujours été le langage naturel du réveil. Non pas une louange programmée, mécanisée ou théâtralisée, loin des stéréotype de spectacle, mais une louange vivante, jaillissante, comme un feu que personne ne peut contenir. Dans chaque mouvement où Dieu descendait avec puissance, il y avait ce même signe : les cieux s’ouvraient et la terre répondait par un chant. La Bible affirme que Dieu « siège au milieu des louanges d’Israël » (Psaume 22.4). La louange n’est pas une introduction au message. Elle est l’environnement même où Dieu choisit de se manifester avec gloire. Lorsque Salomon consacra le Temple, ce ne furent ni la taille du bâtiment ni l’habileté des prêtres qui attirèrent la gloire de Dieu, mais la louange fervente, pure et unanime du peuple. Alors que les musiciens et les chantres élevaient leur voix pour magnifier la fidélité de l’Éternel, la nuée de la présence divine envahit le sanctuaire, et les prêtres ne purent même pas y rester (2 Chroniques 5.13-14). Partout où la louange monte d’un cœur brisé et pur, la gloire descend. La louange ne se contente pas d’honorer Dieu : elle libère aussi sa puissance. Lors de l’attaque contre Josaphat, la stratégie divine fut de placer en première ligne non des soldats, mais des chanteurs. À mesure que les louanges montaient, Dieu plaça des embuscades invisibles contre l’ennemi (2 Chroniques 20.22). Ce n’était pas la force humaine qui remporta la victoire, mais le son d’une foi chantée. Dans un réveil, la louange est plus qu’une préparation : elle est une arme de guerre. La louange démolit les forteresses spirituelles, ébranle les résistances invisibles et ouvre des chemins nouveaux pour l’Esprit de Dieu. Mais plus encore, la louange agit dans le secret des âmes. Elle ravive ce que les épreuves ont endormi. Elle nourrit la flamme que les combats ont menacée d’éteindre. Comme Paul et Silas enfermés dans une prison obscure, la louange devient un cri de foi au cœur de la nuit. C’est précisément dans cette nuit que les chaînes tombèrent, que les portes s’ouvrirent, et que la liberté fut proclamée (Actes 16.26). Dans les grands réveils de l’histoire, cette dynamique a toujours été présente. Lors du réveil d’Azusa Street, dans ce modeste bâtiment au plancher en terre battue, les croyants chantaient pendant des heures, non pour remplir un programme, mais parce que leur cœur débordait d’adoration. Également, au Pays de Galles, en 1904, la réunion tout entière pouvait être portée par un seul chant repris par toute l’assemblée, parfois sans que personne ne prêche. Les larmes coulaient, les cœurs se brisaient, simplement sous l’effet de ces paroles simples et puissantes adressées à Dieu. Un élément frappant de ces temps de réveil est la puissance des chants courts et répétés. Des paroles simples, inspirées, chantées ensemble et apprises par cœur, s’enracinaient profondément dans les âmes. Ces chants, parfois constitués de quelques lignes seulement, devenaient des prières vivantes, des déclarations de foi, des cris d’espérance et d’amour. La répétition, loin d’émousser le message, le gravait au plus profond du cœur des adorateurs. Dans un monde où tout est rapide, instable et superficiel, ces chants courts et répétés permettaient aux croyants de méditer, de ruminer, de s’approprier la vérité. Ils devenaient des échos divins, résonnant dans la mémoire jour et nuit, appelant au souvenir de Dieu même dans les heures les plus sombres. Ce n’était pas une question d’esthétique ou de performance : c’était une question de cœur. Un peuple qui chantait avec ferveur, un peuple qui laissait l’Esprit Saint souffler sur chaque parole, devenait un peuple réveillé, un peuple en feu. La louange en esprit et en vérité n’était pas un élément secondaire du réveil, elle en était la source de vie. Là où la louange en esprit montait librement, le feu du réveil descendait avec force. Là où elle était entretenue, les flammes ne s’éteignaient pas. Aujourd’hui encore, si nous désirons voir Dieu agir puissamment dans notre vie et dans notre églises, il nous faut revenir à cette louange vivante. Non une louange superficielle, programmée pour plaire aux hommes, mais une louange où l’homme disparaît et où seul Dieu est exalté. Enfin, un cœur qui s’élève dans l’adoration devient un canal par lequel Dieu peut répandre sa gloire. de même, un peuple qui chante avec foi et vérité devient un instrument de réveil dans les mains du Très-Haut. Car là où la louange monte, le ciel descend. En conclusion, il est beau de voir un peuple se rassembler pour chanter. Mais il est encore plus précieux de voir une équipe de louange devenir un instrument qui ouvre véritablement la voie à la présence de Dieu. La louange ne commence pas avec nos instruments ni avec nos voix. Elle commence dans nos cœurs, dans un endroit secret où Jésus est tout. Quand nous chantons, nous ne cherchons pas à remplir un temps, ni à animer une salle. Nous cherchons à honorer celui qui seul est digne, à élever son nom au-dessus de tout. Notre désir est que chaque note, chaque mot, chaque silence même, soient une offrande sincère, capable d’ouvrir les cieux au-dessus de nos vies et de notre assemblée. Peut-être que Dieu nous appelle aujourd’hui à réapprendre à louer. À retrouver la simplicité, la profondeur, l’humilité, à laisser derrière nous ce qui est pour nous-mêmes, et à nous donner pleinement à ce qui est pour Lui. Un peuple qui loue de tout son cœur devient un peuple qui voit la gloire de Dieu. Alors, approchons-nous avec un cœur renouvelé, avec cette prière sur nos lèvres : « Seigneur, fais de notre louange un autel vivant où tu viens régner.» Amen !
Le véritable réveil commence dans le cœur d’une personne. C’est le Saint-Esprit qui, dans sa grâce, suscite un profond désir de revenir à Dieu, de vivre dans la sainteté et de voir son nom glorifié. Ce feu intérieur ne reste pas enfermé. Il grandit et se propage lorsque l’individu collabore humblement avec l’Esprit, en répondant à ses appels, en se repentant et en cherchant à plaire à Dieu en toutes choses. Par la suite, le réveil personnel devient un réveil communautaire lorsque plusieurs cœurs embrasés se rassemblent avec la même soif intense de Dieu. Le feu du réveil n’est donc pas un événement humainement fabriqué, mais une œuvre surnaturelle du Saint-Esprit qui transforme des vies et ranime l’Église selon les Écritures. Regardons comment ce feu s’allume d’abord dans le cœur d’une personne, selon la Parole de Dieu, avant de se propager et d’embraser l’Église entière. Le feu du réveil produit une profonde conviction de péché et une repentance sincère Lorsque le Saint-Esprit descend avec puissance, il produit la preuve que le monde s’égare au sujet du péché, de ce qui est juste et du jugement (Jean 16.8), révélant aux cœurs la gravité de leur éloignement de Dieu. À la Pentecôte, lorsque Pierre prêcha, ceux qui écoutaient eurent le cœur transpercé et dirent : « Frères, que devons-nous faire ? » (Actes 2.37). Le réveil commence donc par le désir d’une repentance profonde, non par une simple émotion, mais par une œuvre intérieure qui transforme durablement les vies. Le feu du réveil rallume l’amour premier pour Jésus-Christ L’une des premières conséquences du réveil est de restaurer l’amour que les croyants ont pour Jésus-Christ. À l’Église d’Éphèse, Jésus leur reprocha : « tu as abandonné l’amour que tu avais au début. Allons ! Rappelle-toi d’où tu es tombé ! Change et reviens à ta conduite première ! » (Apocalypse 2.4-5) Le feu du Saint-Esprit ne laisse pas les croyants tièdes ; il les presse d’un amour ardent pour Christ, comme l’écrivait Paul : « l’amour de Christ nous étreint » (2 Corinthiens 5.14). Ainsi, cet amour retrouvé devient le moteur de toute vie chrétienne authentique. Le feu du réveil suscite une soif intense pour la Parole de Dieu Lorsque Dieu agit, la Parole devient précieuse aux yeux de son peuple. À l’époque d’Esdras, le peuple se rassembla et, du matin jusqu’à midi, écouta la lecture du livre de la Loi avec attention (Néhémie 8.3). Le peuple redécouvrait la Parole de Dieu qui longtemps avait été oublié. De même, après la Pentecôte, les premiers croyants persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières (Actes 2.42). Ceux-ci vivaient un véritable réveil. La soif pour la vérité biblique est un signe sûr que le feu du réveil est à l’œuvre. Le feu du réveil ranime la prière fervente et persévérante Lorsque le Saint-Esprit agit, la prière devient naturelle, puissante et persévérante. Un amour pour ce temps devient réalité. Les premiers croyants, après l’Ascension de Jésus, étaient tous ensemble, d’un commun accord, persévérant dans la prière (Actes 1.14). Puis, Jacques rappelle que la prière fervente du juste a une grande efficacité (Jacques 5.16). Donc, le réveil renouvelle l’autel de la prière, à la fois personnellement et collectivement. Le feu du réveil ranime la louange vibrante et authentique parmi le peuple de Dieu La louange devient une explosion de reconnaissance et d’adoration lorsque l’Esprit embrase les cœurs. Tout a coup, les chants ne sont plus diriger par une seule personne c’est le Saint-Esprit qui inspire l’Église entière dans une adoration particulière. Les chants deviennent spontanés et l’équipe de louange n’a d’autre choix que de suivre le mouvement du Saint-Esprit. David témoigne : « Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu » (Psaume 40.4). Également, Paul exhorte les croyants en disant : « Soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur » (Éphésiens 5.18-19). La louange dans un temps de réveil n’est plus un rituel, mais une réponse vivante et inspirée par la présence de Dieu. Le feu du réveil provoque une recrudescence de la manifestation des dons spirituels Un autre fruit du réveil est la restauration des dons spirituels pour l’édification de l’Église. Paul enseigne que la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune (1 Corinthiens 12.7). Dans la prophétie de Joël, reprise par Pierre à la Pentecôte, Dieu déclare : « Dans les derniers jours, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront » (Actes 2.17-18). Le réveil amène donc une libération ordonnée des dons spirituels : prophéties, paroles de connaissance, guérisons, miracles, tous au service de la gloire de Dieu et de l’édification du corps de Christ. Ainsi, les croyants obéissants sont utilisé par le Saint-Esprit pour convaincre de péché, révéler les coeurs et apporter un encouragement. Le feu du réveil pousse à l’évangélisation et à la mission Enfin, lorsque l’Église est en feu pour Dieu, elle ne peut garder pour elle-même la vie qu’elle a reçue. La Bioble nous dit que les croyants dispersés à cause de la persécution allaient de lieu en lieu en annonçant la bonne nouvelle de la Parole (Actes 8.4). Ceux-ci vivaient un véritable réveil. Ils marchaient dans l’obéissance au Saint-Esprit et celui-ci les conduisait à son gré. Paul affirme avec force : « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Le feu du réveil transforme l’Église locale en un instrument puissant de témoignage pour la gloire de Jésus-Christ. Le feu du réveil crée un besoin grandissant de se rassembler avec les frères et sœurs Lorsque le feu du réveil embrase les cœurs, il suscite naturellement un désir profond de communion fraternelle. Les croyants ne se contentent plus de rencontres occasionnelles ; ils éprouvent une soif irrésistible de se retrouver ensemble
À travers l’histoire biblique, Dieu a souvent visité son peuple d’une manière soudaine, puissante et transformatrice. Ces moments où l’Esprit de Dieu descend avec force sont appelés des « réveils ». Ils ne naissent jamais de stratégies humaines, mais de la grâce divine qui agit en réponse à des cœurs humbles, affamés et obéissants. Le réveil n’est pas un simple enthousiasme collectif ou un événement ponctuel : c’est un profond mouvement spirituel où Dieu reprend Sa juste place dans les cœurs, dans l’Église et parfois même dans une nation entière. Que nous enseignent donc les Écritures sur les signes clairs d’un réveil authentique ? Une profonde conviction de péché et un esprit de repentance Le premier signe visible d’un réveil est une œuvre intérieure que seul le Saint-Esprit peut produire : la conviction de péché. Lorsque Dieu visite Son peuple, Il commence par révéler ce qui, en nous, est en rupture avec sa sainteté. Les cœurs se brisent, les consciences s’éveillent, et la repentance devient non pas une obligation religieuse, mais une réponse amoureuse à l’appel de Dieu. Dans Actes 2.37, après la prédication de Pierre, les auditeurs sont profondément bouleversés : « Ce discours toucha profondément ceux qui l’avaient entendu. Ils demandèrent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que devons-nous faire ? » Ce bouleversement n’est pas le fruit d’une persuasion humaine, mais celui du Saint-Esprit. Le même esprit se retrouve dans 2 Chroniques 7.14 où Dieu promet : « Si alors mon peuple qui est appelé de mon nom s’humilie, prie et recherche ma grâce, s’il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l’écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays. » Le réveil commence par une humilité sincère et un abandon de nos voies pour revenir à Dieu. Un retour passionné à la Parole de Dieu Le réveil ramène toujours le peuple de Dieu à la Parole. Elle n’est plus vue comme un simple texte sacré ou un rituel, mais comme une parole vivante, puissante, nécessaire. Le cœur régénéré par l’Esprit aspire à connaître la volonté de Dieu, à comprendre ses voies et à marcher dans la vérité. Dans Néhémie 8.3, lorsque la loi est lue au peuple revenu d’exil, celui-ci l’écoute avec attention « depuis l’aube jusqu’à midi ». Il y a un véritable appétit pour la Parole, une soif que seule la vérité divine peut apaiser. Et dans Actes 19.20, nous lisons que « C’est ainsi que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, grâce à la puissance du Seigneur. », signe que Dieu agit là où sa Parole est honorée et reçue avec foi. Une ferveur dans la prière et la louange La prière n’est plus une obligation ni un exercice religieux durant un réveil : elle devient un besoin vital, un cri du cœur. Le peuple de Dieu se rassemble pour intercéder, adorer, supplier, remercier. Et souvent, ces temps de prière collectifs sont les catalyseurs de puissantes manifestations divines. Actes 4.31 nous montre ce lien entre prière et effusion : « Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l’endroit où ils étaient assemblés. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. » Le psaume 85.7 exprime aussi cette attente : « Ne voudrais-tu pas nous rendre à la vie afin que ton peuple se réjouisse en toi ? » La prière fervente ouvre la porte à la visitation divine. Une manifestation visible de la puissance du Saint-Esprit Les réveils authentiques sont souvent accompagnés de signes visibles de l’action de Dieu : guérisons, délivrances, conversions soudaines, dons spirituels en activité. Le Saint-Esprit ne se manifeste pas pour impressionner, mais pour glorifier Jésus-Christ, libérer les captifs, édifier l’Église et attirer les perdus à la croix. Dans Actes 5.12-14, de nombreux miracles se produisent et le texte ajoute : « Un nombre toujours croissant d’hommes et de femmes croyaient au Seigneur et se joignaient à eux. » De même, dans Marc 16.20, il est écrit que « Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient. » Ce sont des signes d’amour et de puissance, non des distractions spectaculaires. Une croissance spirituelle et numérique de l’Église Lorsque Dieu réveille son peuple, l’Église se renouvelle. Elle devient rayonnante, vivante, attirante. Et ceux qui sont dans le monde commencent à venir à elle, cherchant la vérité, la paix, la vie. Le réveil engendre des conversions, des baptêmes, des engagements nouveaux. La communauté croit, non par stratégies humaines, mais parce que Dieu attire les cœurs. Actes 2.47 nous dit : « Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur communauté ceux qu’il sauvait. » Ce n’est pas le fruit d’une campagne de marketing : c’est le fruit de la vie de Dieu en action. Un zèle renouvelé pour l’évangélisation et la mission Quand le feu du réveil embrase un cœur, il ne peut rester muet. L’amour de Christ pousse les croyants à témoigner, à annoncer Jésus, à aller vers les perdus. L’évangélisation devient spontanée, joyeuse, audacieuse. Ce n’est pas un programme imposé, c’est une passion qui déborde. Actes 1.8 annonce : « Vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins. » Et dans Jean 4.28-30, la femme samaritaine, touchée par une simple parole de Jésus, court vers sa ville pour dire : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. » Le réveil met en mouvement les pieds, les bouches, et les cœurs. Une unité profonde entre les croyants Enfin, un signe souvent oublié mais essentiel d’un réveil authentique est l’unité. Le Saint-Esprit ne divise pas, Il rassemble. Là où il agit, les conflits s’apaisent, les rancunes tombent, les murs s’écroulent. Les croyants s’aiment, se soutiennent, se pardonnent, marchent ensemble. Dans Actes 2.44, il est dit que « Tous les croyants vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu’ils possédaient. » Et Éphésiens 4.3 nous exhorte à « conserver l’unité que donne l’Esprit » Cette unité est le fruit d’un amour sincère, renouvelé par Dieu Lui-même. Une invitation au réveil aujourd’hui Les signes bibliques du réveil ne sont pas réservés à l’histoire ancienne ou à d’autres nations. Ils sont pour aujourd’hui, et ils sont
Au printemps 1906, dans un bâtiment modeste de la rue Azusa à Los Angeles, quelque chose d’extraordinaire s’est produit. Des hommes et des femmes, réunis dans la prière, ont expérimenté un déversement du Saint-Esprit qui allait bouleverser l’histoire de l’Église moderne. Ce réveil, né dans l’humilité, la soif de Dieu et la foi simple d’un prédicateur nommé William J. Seymour, a été le point de départ d’un mouvement spirituel mondial : le pentecôtisme. Le Saint-Esprit est descendu avec puissance. Des croyants ont commencé à parler en d’autres langues, à prophétiser, à guérir les malades et à vivre une intimité nouvelle avec Dieu. Ce qui se vivait là rappelait clairement ce qui s’était produit le jour de la Pentecôte dans le livre des Actes. Et ce n’était que le commencement. Un feu qui a traversé les frontières Le réveil d’Azusa Street n’était pas destiné à rester confiné dans un coin de la Californie. Très vite, il a franchi les frontières géographiques, raciales, sociales et ecclésiastiques. Il a traversé les continents, allumant des foyers de réveil dans le monde entier. Aujourd’hui, plus de 600 millions de chrétiens dans le monde se réclament du mouvement pentecôtiste ou charismatique. Des églises sont nées, des missions ont été lancées, et des vies ont été radicalement transformées par la puissance du Saint-Esprit. Ce réveil a laissé une empreinte profonde dans la louange, l’évangélisation, la prière et le désir de vivre une foi dynamique, enracinée dans la Parole et remplie de l’Esprit. Un héritage vivant, un appel pour notre génération Ce qui s’est passé à Azusa n’est pas qu’un souvenir glorieux du passé. C’est un témoignage vivant de ce que Dieu peut faire avec un petit groupe de croyants affamés de sa présence. Ce réveil est un appel pour nous, aujourd’hui : cherchons Dieu de tout notre cœur et laissons-le agir puissamment au milieu de nous. Nous ne sommes pas appelés à simplement admirer l’histoire, mais à en devenir les prolongements vivants. Le Saint-Esprit agit encore aujourd’hui. Il convainc, il console, il guérit, il envoie. Il n’a rien perdu de Sa puissance. Le Saint-Esprit veut encore visiter notre région Ce même Esprit qui a embrasé la rue Azusa, il y a plus d’un siècle, est toujours prêt à se répandre aujourd’hui. Il n’attend qu’un peuple qui l’attende. Il cherche des cœurs disponibles, des églises ouvertes, des croyants assoiffés. Il veut venir à nouveau. Et nous croyons que le Saguenay–Lac-Saint-Jean n’est pas exclu de ce projet divin. Le Saint-Esprit est prêt à nous visiter, à faire couler une nouvelle effusion, à faire naître un réveil dans nos cœurs, dans nos familles, dans nos assemblées. C’est ici, maintenant, que le ciel peut toucher la terre… si nous le désirons de tout notre être.