La sainte Cène : une commémoration perpétuelle
Reviens à la croix. Reviens à l’autel. Reviens à ton premier amour.
Bien plus qu’un rituel
La cène n’est pas un simple événement au calendrier de l’Église. Ce n’est pas non plus un acte religieux que l’on répète machinalement. C’est une rencontre, une convocation sacrée. C’est aussi un feu que Dieu allume dans le cœur de ses enfants. Ainsi, chaque fois que nous partageons le pain et la coupe, nous entrons dans un moment de profonde mémoire et de proclamation vivante. Nous nous souvenons du sacrifice de Christ, nous proclamons notre espérance et nous annonçons son retour. Le repas de la cène est une trompette muette qui résonne dans les cieux disant : « Église, prépare-toi car ton Époux revient ! »
Une invitation à revenir
Lorsque Jésus a institué ce repas, il a dit : « Faites ceci en mémoire de moi. » (1 Co 11.24-25). Ce n’est pas une simple suggestion. C’est un appel à revenir. Revenir à l’autel. Revenir à son premier amour. Revenir au feu de la croix.
Trop souvent, l’Église a transformé ce moment saint en un simple rite mensuel. Mais en réalité, la cène est l’autel où notre cœur se brise et se rallume. C’est là que tombent les masques. C’est là que se ranime la flamme.
Une proclamation silencieuse
L’apôtre Paul écrivait aux Corinthiens : « Chaque fois que vous mangez de ce pain et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, et ceci jusqu’à son retour. » — 1 Corinthiens 11.26
Ce passage est une proclamation à la fois discrète et puissante. Ainsi, nous honorons le passé en nous souvenant de la croix, nous sanctifions le présent en marchant avec Dieu, et nous annonçons l’avenir en attendant le retour glorieux du Seigneur Jésus.
La table du réveil
Le repas du Seigneur est un acte spirituel profond. À chaque célébration, l’Église proclame :
- Que Christ est mort… alors nous mourons à nous-mêmes.
- Que Christ est ressuscité… alors nous vivons par sa puissance.
- Que Christ revient… alors nous veillons dans l’attente.
La Cène n’est donc pas une formalité. C’est un démonstration de réveil. C’est là que le croyant examine son cœur, confesse ses péchés, abandonne ses compromis. C’est là que les larmes peuvent couler, que les cœurs peuvent se réconcilier, que la flamme peut se raviver.
Une table, un peuple, une mission
Célébrer la cène, c’est se rappeler que nous sommes un peuple racheté, purifié, sanctifié. Nous avons été appelés à une mission sainte. À cette table, nous retrouvons notre vraie identité. Nous renonçons à toute tiédeur, toute hypocrisie, toute superficialité. Car cette table est sainte. Ce n’est pas un banc d’église à remplir… c’est un autel à embraser.
En résumé
Pour vivre pleinement ce moment :
- Approchons-nous avec crainte respectueuse et un cœur disposé.
- Souvenons-nous du prix de la croix — et que ce souvenir transforme notre vie.
- Faisons taire les distractions.
- Confessons ce qui doit l’être.
- Reprenons le flambeau du réveil.
Ce repas est aussi un lieu de restauration. Il est temps de restaurer l’unité, de rejeter l’esprit charnel et de nous réconcilier les uns avec les autres.
Prenons les éléments avec un cœur brûlant, repentants, et affamés de justice.
Rappelons-nous que ce n’est pas un simple souvenir, mais une convocation au réveil. Jésus à dit : « Faites ceci… en mémoire de moi. » Si tu l’as oublié, reviens à la croix, reviens à l’autel et reviens à ton premier amour.