Réveil Spirituel

Croire la promesse et attendre dans la présence de Dieu Nous rêvons tous d’un réveil. Nous voulons voir Dieu bouger puissamment, secouer nos vies, transformer notre Église, bouleverser notre région et notre nation. Cependant, avant la puissance, il y a une promesse. Avant le feu, il y a l’attente. Le réveil ne descend pas sur ceux qui sont pressés. Il ne touche pas ceux qui vivent dans l’agitation ou l’indifférence. Le réveil spirituel est réservé à ceux qui croient la promesse de Dieu et attendent dans sa présence jusqu’à ce qu’il vienne. Le réveil commence avec une promesse crue, pas juste entendue Le passage d’Actes 1.4 nous dit: « Un jour qu’il prenait un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis — ce que je vous ai annoncé, leur dit-il. » Les disciples avaient entendu la promesse. Mais Jésus leur a dit : n’agissez pas tout de suite. Même si vous êtes zélés. Attendez ! Parce que le réveil ne naît pas de l’activité humaine, mais de la fidélité divine. Trop de chrétiens entendent les promesses de Dieu sans jamais les croire vraiment. Ils veulent que Dieu agisse, mais sans l’obéissance à ses commandements. Ils veulent que les choses se passent comme eux ont envie. Ils courent dans l’agitation religieuse, mais ne s’arrêtent jamais pour attendre ce que le Père a promis. Ceux-ci sont nombreux en ces jours de la fin. As-tu une foi qui écoute, ou une foi qui s’attarde ? Crois-tu la promesse assez pour rester là, immobile, dans la prière, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse ? Le réveil descend dans des cœurs rassemblés et présents Dans le passage d’Actes 2.1, Luc l’évangéliste nous dit ceci : « Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous réunis au même endroit. » Ils étaient là non pas distraits ou dispersés. Ils étaient là réunis présents attentifs. Ils étaient là dans l’obéissance à ce que Jésus leur avait demandéé Ils auraient pu retourner à leurs occupations, mais ils ont choisi l’attente. Ils auraient pu dire : « Assez de prière, passons à l’action. » Mais non, ils sont restés là. Dix jours à prier. Dix jours à chercher. Dix jours à espérer. Puis, quand ils étaient ensemble, quand ils attendaient encore, alors le Saint-Esprit est venu. Le réveil ne tombe pas sur les absents. Il ne remplit pas les cœurs pressés. Bien au contraire, il visite ceux qui sont réellement là, corps, âme, esprit attendant, disposés et déterminés à recevoir le feu du ciel. L’attente est la preuve de notre foi, pas une perte de temps L’attente dans la présence de Dieu est la première preuve que nous croyons réellement ce qu’Il a dit. Si tu dis que tu crois à l’effusion de l’Esprit, mais que tu refuses de passer du temps dans le lieu secret, tu te mens à toi-même. Ésaïe 40.31 nous enseigne : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme des aigles. Ils courent et ne se fatiguent pas. Ils marchent et ne s’épuisent pas. » Le réveil ne vient pas par le bruit, mais par la foi fidèle. Il ne s’impose pas à l’homme. Il visite les cœurs qui l’attendent patiemment, obéissant et fidèle à la promesse du Seigneur. Le réveil descend sur les cœurs qui croient et qui restent Ce que Dieu a promis, il l’accomplit. Mais le feu de Dieu ne descend pas sur des cœurs agités, remplis d’activités vides. Il descend sur des hommes et des femmes qui attendent dans la foi, qui s’attachent à la promesse, qui refusent de bouger jusqu’à ce que la présence de Dieu tombe sur eux. Tu veux un réveil ? Crois la promesse et attends dans sa présence. Aujourd’hui, le Seigneur t’invite à ralentir, à te recueillir, à croire à nouveau. Délaisse les distractions. Arrête de courir. Reviens à la chambre haute. Et là, seul ou avec d’autres, attends. Parce que ceux qui attendent Dieu ne seront jamais déçus. Et c’est là — dans l’attente patiente que commence le véritable réveil.

Réveil Spirituel

Le réveil commence toujours dans un cœur Le réveil n’est pas d’abord un mouvement collectif. Il commence dans le secret du cœur d’un homme ou d’une femme que Dieu touche profondément. Avant qu’une assemblée s’enflamme, avant qu’une ville soit bouleversée, avant qu’une génération se lève, il y a toujours eu un cœur brisé, transformé, consumé par la présence de Dieu. Un principe biblique : Dieu commence toujours par une personne Dans toute l’histoire biblique, Dieu a d’abord trouvé un cœur avant de toucher un peuple. Quand Israël sombrait dans l’idolâtrie, Dieu appela Moïse seul dans le feu du buisson ardent. C’est dans ce lieu secret que le libérateur d’Israël fut formé (Exode 3). Avant que l’arche ne revienne à Jérusalem, Dieu toucha d’abord le cœur d’Obed-Edom, chez qui l’arche resta et fit éclater la bénédiction (2 Samuel 6.11-12). Quand les prophètes de Baal dominaient Israël, Élie, seul sur le mont Carmel, éleva une prière qui fit tomber le feu (1 Rois 18). Avant que des milliers se tournent vers Christ le jour de la Pentecôte, il y eut 120 cœurs unis dans la prière, mais surtout des individus comme Pierre, transformé de l’intérieur après avoir pleuré amèrement sa trahison (Luc 22.62). Dieu cherche toujours un cœur prêt, un cœur assez humble pour dire : « Seigneur, commence par moi. » Le témoignage des réveils de l’histoire Chaque réveil connu dans l’histoire chrétienne suit la même trajectoire : un homme ou une femme rencontre Dieu d’une manière profonde, et le feu se répand ensuite. À Azusa Street (1906), le Réveil pentecôtiste est né dans le cœur d’un homme : William Seymour, un fils d’esclaves, pauvre, peu éduqué, priant des heures chaque jour. Avant que la foule ne se presse dans la petite mission de Los Angeles, Seymour priait seul, la tête cachée entre deux caisses de bois, réclamant la venue du Saint-Esprit. Au Pays de Galles (1904), Evan Roberts, jeune homme inconnu, priait en secret : « Seigneur, plie-nous. » Avant que les chapelles ne débordent de foules repentantes, Dieu avait déjà courbé son cœur dans sa chambre. Au moment du Réveil de New York (1857), c’est Jeremiah Lanphier, un simple employé d’église, qui organisa une réunion de prière à midi. Ils étaient six au début. Quelques mois plus tard, des milliers priaient dans tout le pays. Aucun de ces hommes n’avait de plan grandiose. Ils n’avaient ni argent, ni influence politique, ni stratégie marketing. Ils avaient un cœur qui brûlait pour Dieu et Dieu a fait le reste. Pourquoi Dieu commence-t-Il par un cœur ? Parce que le feu du réveil ne se programme pas, il se transmet. Pour qu’il se transmette, il faut d’abord un cœur en feu. La tiédeur ne produira jamais la flamme. La routine ne suscitera jamais la soif. Dieu prend plaisir à déposer sa gloire dans des cœurs entièrement disponibles, des cœurs qui soupirent, des cœurs qui prient, des cœurs qui se tiennent devant lui sans prétention. C’est pourquoi Jésus a dit : Jean 7.38 — « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein. » Le réveil jaillit de l’intérieur vers l’extérieur, jamais l’inverse. Et aujourd’hui ? Dieu ne change pas. Il ne cherche pas d’abord des foules, il cherche encore des cœurs. Le réveil que tu attends dans ton église, dans ta ville, dans ton pays, il commence en toi. Le feu que tu désires voir descendre, Dieu veut d’abord l’allumer dans ton intimité, dans ton adoration, dans ta vie cachée. 2 Chroniques 16.9 — « Car l’Éternel parcourt toute la terre du regard pour soutenir ceux dont le cœur lui est entièrement dévoué. » N’attends pas que d’autres se lèvent. Ne regarde pas si les conditions sont favorables. Dis simplement : « Seigneur, fais-le en moi. Allume ton feu en moi. » Le réveil ne viendra pas d’abord par l’organisation, mais par la consécration. Pas par les méthodes, mais par la prière. Puis, un jour, ce feu qui aura brûlé dans un seul cœur enflammera toute une génération. Seigneur, commence par mon cœur Il ne suffit pas d’admirer les réveils du passé. Il ne suffit pas d’espérer un changement dans notre génération. Le réveil que Dieu veut envoyer commence quelque part. Il commence là où un cœur s’ouvre pleinement, là où une âme ose dire sans réserve : « Seigneur, allume ton feu en moi. » Dieu ne cherche pas des cœurs parfaits. Il cherche des cœurs disponibles. Des cœurs qui soupirent, qui désirent, qui sont prêts à être changés, même si cela coûte, même si cela brûle, même si cela bouleverse. Le feu de Dieu ne descend pas sur les indifférents, mais sur ceux qui ne se satisfont plus de vivre sans passion, sur ceux qui veulent plus qu’une foi tiède, sur ceux qui disent, même dans leur faiblesse : « Seigneur, fais-le en moi. Commence par moi. » Et si aujourd’hui, dans ton cœur, monte ce désir, ne l’étouffe pas. Ne repousse pas ce frémissement discret de l’Esprit. Offre ton cœur. Ouvre tes mains vides. Dis-lui simplement, humblement, sincèrement : « Seigneur, je ne veux pas être un spectateur. Je veux être une flamme. Allume mon cœur, embrase ma vie, utilise-moi pour ta gloire. » Car un seul cœur allumé par Dieu peut devenir une torche qui enflammera des multitudes.

Louange, Réveil Spirituel

La louange : le souffle secret du réveil Quand le réveil spirituel éclate, il est rarement annoncé par des slogans ou des campagnes visibles. Il surgit dans l’invisible, porté par des cœurs qui ont appris à s’incliner, à adorer, à attendre Dieu plus qu’aucune autre chose au monde. La louange a toujours été le langage naturel du réveil. Non pas une louange programmée, mécanisée ou théâtralisée, loin des stéréotype de spectacle, mais une louange vivante, jaillissante, comme un feu que personne ne peut contenir. Dans chaque mouvement où Dieu descendait avec puissance, il y avait ce même signe : les cieux s’ouvraient et la terre répondait par un chant. La Bible affirme que Dieu « siège au milieu des louanges d’Israël » (Psaume 22.4). La louange n’est pas une introduction au message. Elle est l’environnement même où Dieu choisit de se manifester avec gloire. Lorsque Salomon consacra le Temple, ce ne furent ni la taille du bâtiment ni l’habileté des prêtres qui attirèrent la gloire de Dieu, mais la louange fervente, pure et unanime du peuple. Alors que les musiciens et les chantres élevaient leur voix pour magnifier la fidélité de l’Éternel, la nuée de la présence divine envahit le sanctuaire, et les prêtres ne purent même pas y rester (2 Chroniques 5.13-14). Partout où la louange monte d’un cœur brisé et pur, la gloire descend. La louange ne se contente pas d’honorer Dieu : elle libère aussi sa puissance. Lors de l’attaque contre Josaphat, la stratégie divine fut de placer en première ligne non des soldats, mais des chanteurs. À mesure que les louanges montaient, Dieu plaça des embuscades invisibles contre l’ennemi (2 Chroniques 20.22). Ce n’était pas la force humaine qui remporta la victoire, mais le son d’une foi chantée. Dans un réveil, la louange est plus qu’une préparation : elle est une arme de guerre. La louange démolit les forteresses spirituelles, ébranle les résistances invisibles et ouvre des chemins nouveaux pour l’Esprit de Dieu. Mais plus encore, la louange agit dans le secret des âmes. Elle ravive ce que les épreuves ont endormi. Elle nourrit la flamme que les combats ont menacée d’éteindre. Comme Paul et Silas enfermés dans une prison obscure, la louange devient un cri de foi au cœur de la nuit. C’est précisément dans cette nuit que les chaînes tombèrent, que les portes s’ouvrirent, et que la liberté fut proclamée (Actes 16.26). Dans les grands réveils de l’histoire, cette dynamique a toujours été présente. Lors du réveil d’Azusa Street, dans ce modeste bâtiment au plancher en terre battue, les croyants chantaient pendant des heures, non pour remplir un programme, mais parce que leur cœur débordait d’adoration. Également, au Pays de Galles, en 1904, la réunion tout entière pouvait être portée par un seul chant repris par toute l’assemblée, parfois sans que personne ne prêche. Les larmes coulaient, les cœurs se brisaient, simplement sous l’effet de ces paroles simples et puissantes adressées à Dieu. Un élément frappant de ces temps de réveil est la puissance des chants courts et répétés. Des paroles simples, inspirées, chantées ensemble et apprises par cœur, s’enracinaient profondément dans les âmes. Ces chants, parfois constitués de quelques lignes seulement, devenaient des prières vivantes, des déclarations de foi, des cris d’espérance et d’amour. La répétition, loin d’émousser le message, le gravait au plus profond du cœur des adorateurs. Dans un monde où tout est rapide, instable et superficiel, ces chants courts et répétés permettaient aux croyants de méditer, de ruminer, de s’approprier la vérité. Ils devenaient des échos divins, résonnant dans la mémoire jour et nuit, appelant au souvenir de Dieu même dans les heures les plus sombres. Ce n’était pas une question d’esthétique ou de performance : c’était une question de cœur. Un peuple qui chantait avec ferveur, un peuple qui laissait l’Esprit Saint souffler sur chaque parole, devenait un peuple réveillé, un peuple en feu. La louange en esprit et en vérité n’était pas un élément secondaire du réveil, elle en était la source de vie. Là où la louange en esprit montait librement, le feu du réveil descendait avec force. Là où elle était entretenue, les flammes ne s’éteignaient pas. Aujourd’hui encore, si nous désirons voir Dieu agir puissamment dans notre vie et dans notre églises, il nous faut revenir à cette louange vivante. Non une louange superficielle, programmée pour plaire aux hommes, mais une louange où l’homme disparaît et où seul Dieu est exalté. Enfin, un cœur qui s’élève dans l’adoration devient un canal par lequel Dieu peut répandre sa gloire. de même, un peuple qui chante avec foi et vérité devient un instrument de réveil dans les mains du Très-Haut. Car là où la louange monte, le ciel descend. En conclusion, il est beau de voir un peuple se rassembler pour chanter. Mais il est encore plus précieux de voir une équipe de louange devenir un instrument qui ouvre véritablement la voie à la présence de Dieu. La louange ne commence pas avec nos instruments ni avec nos voix. Elle commence dans nos cœurs, dans un endroit secret où Jésus est tout. Quand nous chantons, nous ne cherchons pas à remplir un temps, ni à animer une salle. Nous cherchons à honorer celui qui seul est digne, à élever son nom au-dessus de tout. Notre désir est que chaque note, chaque mot, chaque silence même, soient une offrande sincère, capable d’ouvrir les cieux au-dessus de nos vies et de notre assemblée. Peut-être que Dieu nous appelle aujourd’hui à réapprendre à louer. À retrouver la simplicité, la profondeur, l’humilité, à laisser derrière nous ce qui est pour nous-mêmes, et à nous donner pleinement à ce qui est pour Lui. Un peuple qui loue de tout son cœur devient un peuple qui voit la gloire de Dieu. Alors, approchons-nous avec un cœur renouvelé, avec cette prière sur nos lèvres : « Seigneur, fais de notre louange un autel vivant où tu viens régner.» Amen !

Réveil Spirituel

Le véritable réveil commence dans le cœur d’une personne. C’est le Saint-Esprit qui, dans sa grâce, suscite un profond désir de revenir à Dieu, de vivre dans la sainteté et de voir son nom glorifié. Ce feu intérieur ne reste pas enfermé. Il grandit et se propage lorsque l’individu collabore humblement avec l’Esprit, en répondant à ses appels, en se repentant et en cherchant à plaire à Dieu en toutes choses. Par la suite, le réveil personnel devient un réveil communautaire lorsque plusieurs cœurs embrasés se rassemblent avec la même soif intense de Dieu. Le feu du réveil n’est donc pas un événement humainement fabriqué, mais une œuvre surnaturelle du Saint-Esprit qui transforme des vies et ranime l’Église selon les Écritures. Regardons comment ce feu s’allume d’abord dans le cœur d’une personne, selon la Parole de Dieu, avant de se propager et d’embraser l’Église entière. Le feu du réveil produit une profonde conviction de péché et une repentance sincère Lorsque le Saint-Esprit descend avec puissance, il produit la preuve que le monde s’égare au sujet du péché, de ce qui est juste et du jugement (Jean 16.8), révélant aux cœurs la gravité de leur éloignement de Dieu. À la Pentecôte, lorsque Pierre prêcha, ceux qui écoutaient eurent le cœur transpercé et dirent : « Frères, que devons-nous faire ? » (Actes 2.37). Le réveil commence donc par le désir d’une repentance profonde, non par une simple émotion, mais par une œuvre intérieure qui transforme durablement les vies. Le feu du réveil rallume l’amour premier pour Jésus-Christ L’une des premières conséquences du réveil est de restaurer l’amour que les croyants ont pour Jésus-Christ. À l’Église d’Éphèse, Jésus leur reprocha : « tu as abandonné l’amour que tu avais au début. Allons ! Rappelle-toi d’où tu es tombé ! Change et reviens à ta conduite première ! » (Apocalypse 2.4-5) Le feu du Saint-Esprit ne laisse pas les croyants tièdes ; il les presse d’un amour ardent pour Christ, comme l’écrivait Paul : « l’amour de Christ nous étreint » (2 Corinthiens 5.14). Ainsi, cet amour retrouvé devient le moteur de toute vie chrétienne authentique. Le feu du réveil suscite une soif intense pour la Parole de Dieu Lorsque Dieu agit, la Parole devient précieuse aux yeux de son peuple. À l’époque d’Esdras, le peuple se rassembla et, du matin jusqu’à midi, écouta la lecture du livre de la Loi avec attention (Néhémie 8.3). Le peuple redécouvrait la Parole de Dieu qui longtemps avait été oublié. De même, après la Pentecôte, les premiers croyants persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières (Actes 2.42). Ceux-ci vivaient un véritable réveil. La soif pour la vérité biblique est un signe sûr que le feu du réveil est à l’œuvre. Le feu du réveil ranime la prière fervente et persévérante Lorsque le Saint-Esprit agit, la prière devient naturelle, puissante et persévérante. Un amour pour ce temps devient réalité. Les premiers croyants, après l’Ascension de Jésus, étaient tous ensemble, d’un commun accord, persévérant dans la prière (Actes 1.14). Puis, Jacques rappelle que la prière fervente du juste a une grande efficacité (Jacques 5.16). Donc, le réveil renouvelle l’autel de la prière, à la fois personnellement et collectivement. Le feu du réveil ranime la louange vibrante et authentique parmi le peuple de Dieu La louange devient une explosion de reconnaissance et d’adoration lorsque l’Esprit embrase les cœurs. Tout a coup, les chants ne sont plus diriger par une seule personne c’est le Saint-Esprit qui inspire l’Église entière dans une adoration particulière. Les chants deviennent spontanés et l’équipe de louange n’a d’autre choix que de suivre le mouvement du Saint-Esprit. David témoigne : « Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu » (Psaume 40.4). Également, Paul exhorte les croyants en disant : « Soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur » (Éphésiens 5.18-19). La louange dans un temps de réveil n’est plus un rituel, mais une réponse vivante et inspirée par la présence de Dieu. Le feu du réveil provoque une recrudescence de la manifestation des dons spirituels Un autre fruit du réveil est la restauration des dons spirituels pour l’édification de l’Église. Paul enseigne que la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune (1 Corinthiens 12.7). Dans la prophétie de Joël, reprise par Pierre à la Pentecôte, Dieu déclare : « Dans les derniers jours, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront » (Actes 2.17-18). Le réveil amène donc une libération ordonnée des dons spirituels : prophéties, paroles de connaissance, guérisons, miracles, tous au service de la gloire de Dieu et de l’édification du corps de Christ. Ainsi, les croyants obéissants sont utilisé par le Saint-Esprit pour convaincre de péché, révéler les coeurs et apporter un encouragement. Le feu du réveil pousse à l’évangélisation et à la mission Enfin, lorsque l’Église est en feu pour Dieu, elle ne peut garder pour elle-même la vie qu’elle a reçue. La Bioble nous dit que les croyants dispersés à cause de la persécution allaient de lieu en lieu en annonçant la bonne nouvelle de la Parole (Actes 8.4). Ceux-ci vivaient un véritable réveil. Ils marchaient dans l’obéissance au Saint-Esprit et celui-ci les conduisait à son gré. Paul affirme avec force : « Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Le feu du réveil transforme l’Église locale en un instrument puissant de témoignage pour la gloire de Jésus-Christ. Le feu du réveil crée un besoin grandissant de se rassembler avec les frères et sœurs Lorsque le feu du réveil embrase les cœurs, il suscite naturellement un désir profond de communion fraternelle. Les croyants ne se contentent plus de rencontres occasionnelles ; ils éprouvent une soif irrésistible de se retrouver ensemble

Église

Beaucoup associent l’Église à une activité hebdomadaire, un lieu où l’on se rend le dimanche matin pour chanter, écouter une prédication et ensuite retourner à sa vie. Mais selon les Écritures, l’Église est bien plus qu’un événement : c’est une vie partagée, une communauté vivante, un corps en mouvement chaque jour de la semaine. Dans le livre des Actes, on découvre une Église qui ne se limitait pas à une seule réunion hebdomadaire. « Tous les jours, d’un commun accord, ils se retrouvaient dans la cour du Temple ; ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leurs repas dans la joie, avec simplicité de cœur. » (Actes 2.46). Pour ces premiers chrétiens, la vie d’église était quotidienne. Elle se vivait dans les maisons, dans la prière, dans le partage, dans l’entraide, et dans la croissance spirituelle commune. Paul rappelle dans Romains 12.5 que « nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres ». Cette vérité ne peut pas être vécue pleinement si notre implication dans l’église se limite à un siège occupé le dimanche matin quelques heures. Être un membre du corps, c’est être uni, connecté, engagé. C’est offrir nos dons, porter les fardeaux des autres, prier les uns pour les autres, et avancer ensemble dans la foi. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous exhorte : « Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et à de belles œuvres. Ne délaissons pas notre assemblée, comme certains ont l’habitude de le faire » (Hébreux 10.24-25). L’église locale est un lieu de vigilance mutuelle, un espace de croissance, un terrain de service et de sanctification. Ce n’est pas une activité parmi tant d’autres dans la semaine ni un club social quel qu’on que, c’est notre identité en tant que croyants. Lorsque Jésus parle de son Église, Il dit : « Je bâtirai mon Église » (Matthieu 16.18). Il ne parle pas d’un bâtiment ou d’un horaire, mais d’un peuple, son peuple. L’église est la maison de Dieu, le lieu où sa gloire habite, où sa Parole est enseignée, où les âmes sont restaurées et envoyées. Participer à la vie de l’église locale, ce n’est pas seulement venir au culte. C’est vivre en communion avec d’autres croyants, s’investir dans la mission commune, apprendre à aimer, à pardonner, à servir, à grandir. C’est accepter que le royaume de Dieu se manifeste aussi dans les petits gestes de la semaine : une visite, une prière, un service rendu, une main tendue. L’Église n’est pas une réunion, c’est une vie. Elle est le prolongement de la présence de Christ dans le monde, et chaque croyant y a une place, un rôle, une fonction. Se limiter au dimanche matin, c’est passer à côté de la richesse, de la puissance et de la beauté de ce que Dieu a voulu en formant son Église.

Église

Dans une époque où l’individualisme est souvent valorisé, il est essentiel de rappeler que la vie chrétienne n’a jamais été conçue pour être vécue seul. Dès le début, Dieu a placé ses enfants dans une communauté appelée l’église, un corps vivant et actif qui reflète la présence de Christ sur la terre. L’Église, c’est le corps de Christ – et nous en sommes les membres Chaque croyant a une place unique et irremplaçable dans le corps de Christ. L’apôtre Paul l’exprime clairement lorsqu’il dit : « Or vous, vous êtes le corps de Christ et chacun de vous en particulier en est un membre. » (1 Corinthiens 12.27). Cette vérité nous rappelle que nous ne sommes pas appelés à vivre notre foi de manière isolée, mais dans la communion fraternelle. Participer activement à la vie de l’église, c’est reconnaître que Dieu nous a unis pour collaborer, pour servir et pour grandir ensemble. Car un membre séparé du corps finit par se dessécher, tandis qu’uni au corps, il reçoit la vie qui circule à travers tous. Nous sommes appelés à nous encourager mutuellement Aller à l’église n’est pas une option secondaire dans la vie chrétienne ; c’est une source essentielle de force et d’encouragement. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous exhorte ainsi : « Et veillons les uns sur les autres pour nous encourager mutuellement à l’amour et à la pratique du bien. Ne délaissons pas nos réunions, comme certains en ont pris l’habitude. Au contraire, encourageons-nous mutuellement, et cela d’autant plus que vous voyez se rapprocher le jour du Seigneur. » (Hébreux 10.24-25). La vie communautaire est un lieu où notre foi se ravive. Le feu spirituel s’entretient au contact des autres croyants. Comme les braises d’un feu : isolée, une braise finit par s’éteindre ; mais rassemblées, elles s’alimentent et s’enflamment avec intensité. C’est dans l’Église que Dieu nous forme et nous équipe Dieu utilise l’église locale comme un lieu de croissance spirituelle, de formation et d’équipement pour chacun de ses enfants. C’est au sein de cette communauté que tu es fortifié dans ta foi, que tu reçois des enseignements solides, que tu découvres tes dons, que tu es repris avec amour, et que tu mûris dans ton caractère. L’apôtre Paul le souligne en disant que c’est le Seigneur qui « a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme prédicateurs de l’Evangile, et d’autres encore, comparables à des bergers, comme enseignants. Il a fait don de ces hommes pour que les membres du peuple saint soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps de Christ. » (Éphésiens 4.11-12). Ce que Dieu veut accomplir en toi, il le fait souvent par l’intermédiaire des autres dans le cadre vivant et bienveillant de l’Église. C’est ensemble que nous accomplissons la mission Ce n’est pas un chrétien isolé qui peut atteindre le monde, mais une église vivante, remplie du Saint-Esprit. Jésus a donné à ses disciples cette mission claire : « Allez, faites de toutes les nations des disciples… » (Matthieu 28.19-20). Et dès le début, cette mission s’est incarnée dans une communauté engagée. Actes 2.42-47 décrit une église dynamique, en croissance, unie dans la prière, l’enseignement, la communion fraternelle et le témoignage. En participant activement à la vie de l’église, tu deviens partie intégrante de ce mouvement missionnaire puissant qui touche ta ville et bien au-delà. L’église locale n’est pas une idée humaine — elle est le plan de Dieu pour porter la lumière de l’Évangile dans le monde. L’église locale est la famille spirituelle que Dieu t’a donnée Tu n’es pas seul ton église locale est ta maison spirituelle, un lieu de refuge, de soutien et d’amour. C’est là que tu apprends à vivre ta foi avec d’autres, à partager les joies et les peines, les victoires comme les combats. C’est un endroit imparfait, composé d’êtres humains en chemin, mais c’est aussi là que Dieu manifeste sa grâce et son amour de façon concrète. L’apôtre Paul nous encourage ainsi : « Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tout le monde, et en premier lieu à ceux qui appartiennent à la famille des croyants. » (Galates 6.10). Dans cette famille spirituelle, tu es appelé non seulement à recevoir, mais aussi à donner, à aimer et à servir. Tu as une place dans la maison de Dieu Dieu ne t’a pas sauvé pour que tu vives ta foi dans l’isolement. Il t’a placé dans une famille, son Église, pour que tu y sois nourri, affermi, et que tu serves à ton tour. Participer à la vie de l’église, c’est obéir à Dieu, honorer son plan, et te préparer à vivre une vie qui a un impact éternel. Alors, choisis aujourd’hui de t’impliquer, de t’engager, de faire partie du corps. Tu n’es pas un spectateur : tu es un membre vivant, appelé à briller avec les autres pour la gloire de Jésus-Christ.

Église

Une communauté vivante, conduite par Dieu lui-même L’Église n’est pas une simple organisation humaine, ni une institution religieuse bâtie sur des traditions. Selon la Parole de Dieu, elle est le corps vivant de Christ, animée, inspirée et dirigée par le Saint-Esprit. Lorsqu’une Église est réellement conduite par l’Esprit de Dieu, elle manifeste des caractéristiques spirituelles distinctes, profondes et puissantes, qui glorifient Jésus-Christ et accomplissent le dessein de Dieu sur la terre. Une Église centrée sur Jésus-Christ Jean 16.14 — Il (le Saint-Esprit) manifestera ma gloire, car il puisera dans ce qui est à moi et vous l’annoncera.  La première œuvre du Saint-Esprit est de glorifier Jésus. Une Église dirigée par l’Esprit ne met pas l’homme en avant, ni les programmes, ni les spectacles religieux. Elle élève Jésus comme Seigneur, Sauveur et Chef de l’Église. Tout y est centré sur lui : la prédication, la louange, la mission, l’amour fraternel. Quand le Saint-Esprit est aux commandes, Jésus est toujours au centre. Une Église attachée à la Parole de Dieu Jean 14.26 — Mais le Défenseur en justice, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit moi-même.  Le Saint-Esprit ne parle jamais en contradiction avec la Parole de Dieu. Une Église conduite par lui est une Église fondée sur les Écritures. Elle ne cherche pas à innover doctrinalement ou à s’adapter à la culture contemporaine, mais elle proclame fidèlement la vérité biblique. L’Esprit éclaire la Parole, il la rend vivante, il la grave dans les cœurs, il révèle Christ à travers elle. Une Église remplie d’amour fraternel Romains 5.5 — Dieu a versé son amour dans notre cœur par l’Esprit Saint qu’il nous a donné.  L’amour véritable, celui qui vient de Dieu, est une marque essentielle d’une Église dirigée par le Saint-Esprit. Cet amour n’est pas superficiel ni conditionnel. Il se manifeste dans le pardon, l’accueil, la compassion, l’attention aux faibles, et l’unité du corps. Une telle Église n’est pas parfaite, mais elle est animée par un désir profond de ressembler à Christ et de s’aimer comme il nous a aimés. Une Église qui prie avec ferveur Actes 4.31 — Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l’endroit où ils étaient assemblés. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance.  Dans une Église dirigée par le Saint-Esprit, la prière n’est pas un devoir, mais un souffle vital. L’Église primitive vivait dans une atmosphère de prière constante. L’Esprit pousse les croyants à chercher la face de Dieu, à intercéder, à dépendre de lui. Ce climat de prière attire la présence de Dieu, prépare les cœurs, et précède toujours une œuvre puissante de l’Esprit. Une Église en action pour la mission Actes 13.2 — Un jour qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : Mettez à part pour moi Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.  Une Église dirigée par le Saint-Esprit n’est pas tournée vers elle-même. Elle vit pour proclamer l’Évangile, pour faire des disciples, pour envoyer, pour annoncer Jésus au monde. L’Esprit est un Esprit missionnaire. Il pousse à aller vers les perdus, à parler avec audace, à porter du fruit. Là où le Saint-Esprit règne, l’Église ne stagne pas, elle avance, elle s’élargit, elle brille. Une Église qui manifeste les dons spirituels 1 Corinthiens 12.7 — A chacun, l’Esprit se manifeste d’une façon particulière, en vue du bien commun.  Une Église sous la conduite de l’Esprit n’ignore pas les dons spirituels, mais les exerce avec ordre, discernement et foi. Les dons de sagesse, de prophétie, de guérison, de foi, d’interprétation des langues, et d’autres encore, ne sont pas des reliques du passé. Ils sont des outils vivants pour édifier le corps de Christ et glorifier Dieu. Là où le Saint-Esprit est honoré, il distribue ses dons comme il le veut, pour le bien de tous. Une Église qui porte du fruit Galates 5.22-23 — Mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. Les dons spirituels sont importants, mais ils ne remplacent pas le fruit. Le fruit de l’Esprit est le signe visible et durable d’une Église réellement conduite par Dieu. Une Église remplie d’Esprit produit des croyants transformés, matures, humbles et pleins de grâce. Elle ne mesure pas sa réussite à son nombre, mais à sa ressemblance avec Jésus. Une Église qui respire Dieu Une Église dirigée par le Saint-Esprit, c’est une Église qui respire Dieu à chaque battement. Elle vit sous son autorité, marche selon sa Parole, aime comme il aime, prie comme il inspire, parle avec sa sagesse, agit avec sa puissance et attend avec joie le retour de Jésus-Christ. Dans un monde troublé et dans une époque marquée par la confusion spirituelle, le Saint-Esprit appelle son Église à revenir à lui, à abandonner les compromis, à retrouver la vie, la puissance et la mission. Puissions-nous au Centre Chrétien Alma être de cette Église-là : non pas celle qui suit le vent des modes religieuses, mais celle qui suit le souffle du Saint-Esprit.

Réveil Spirituel

À travers l’histoire biblique, Dieu a souvent visité son peuple d’une manière soudaine, puissante et transformatrice. Ces moments où l’Esprit de Dieu descend avec force sont appelés des « réveils ». Ils ne naissent jamais de stratégies humaines, mais de la grâce divine qui agit en réponse à des cœurs humbles, affamés et obéissants. Le réveil n’est pas un simple enthousiasme collectif ou un événement ponctuel : c’est un profond mouvement spirituel où Dieu reprend Sa juste place dans les cœurs, dans l’Église et parfois même dans une nation entière. Que nous enseignent donc les Écritures sur les signes clairs d’un réveil authentique ? Une profonde conviction de péché et un esprit de repentance Le premier signe visible d’un réveil est une œuvre intérieure que seul le Saint-Esprit peut produire : la conviction de péché. Lorsque Dieu visite Son peuple, Il commence par révéler ce qui, en nous, est en rupture avec sa sainteté. Les cœurs se brisent, les consciences s’éveillent, et la repentance devient non pas une obligation religieuse, mais une réponse amoureuse à l’appel de Dieu. Dans Actes 2.37, après la prédication de Pierre, les auditeurs sont profondément bouleversés : « Ce discours toucha profondément ceux qui l’avaient entendu. Ils demandèrent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que devons-nous faire ? » Ce bouleversement n’est pas le fruit d’une persuasion humaine, mais celui du Saint-Esprit. Le même esprit se retrouve dans 2 Chroniques 7.14 où Dieu promet : « Si alors mon peuple qui est appelé de mon nom s’humilie, prie et recherche ma grâce, s’il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l’écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays. » Le réveil commence par une humilité sincère et un abandon de nos voies pour revenir à Dieu.   Un retour passionné à la Parole de Dieu Le réveil ramène toujours le peuple de Dieu à la Parole. Elle n’est plus vue comme un simple texte sacré ou un rituel, mais comme une parole vivante, puissante, nécessaire. Le cœur régénéré par l’Esprit aspire à connaître la volonté de Dieu, à comprendre ses voies et à marcher dans la vérité. Dans Néhémie 8.3, lorsque la loi est lue au peuple revenu d’exil, celui-ci l’écoute avec attention « depuis l’aube jusqu’à midi ». Il y a un véritable appétit pour la Parole, une soif que seule la vérité divine peut apaiser. Et dans Actes 19.20, nous lisons que « C’est ainsi que la Parole du Seigneur se répandait de plus en plus, grâce à la puissance du Seigneur. », signe que Dieu agit là où sa Parole est honorée et reçue avec foi. Une ferveur dans la prière et la louange La prière n’est plus une obligation ni un exercice religieux durant un réveil : elle devient un besoin vital, un cri du cœur. Le peuple de Dieu se rassemble pour intercéder, adorer, supplier, remercier. Et souvent, ces temps de prière collectifs sont les catalyseurs de puissantes manifestations divines. Actes 4.31 nous montre ce lien entre prière et effusion : « Quand ils eurent fini de prier, la terre se mit à trembler sous leurs pieds à l’endroit où ils étaient assemblés. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. » Le psaume 85.7 exprime aussi cette attente : « Ne voudrais-tu pas nous rendre à la vie afin que ton peuple se réjouisse en toi ? » La prière fervente ouvre la porte à la visitation divine. Une manifestation visible de la puissance du Saint-Esprit Les réveils authentiques sont souvent accompagnés de signes visibles de l’action de Dieu : guérisons, délivrances, conversions soudaines, dons spirituels en activité. Le Saint-Esprit ne se manifeste pas pour impressionner, mais pour glorifier Jésus-Christ, libérer les captifs, édifier l’Église et attirer les perdus à la croix. Dans Actes 5.12-14, de nombreux miracles se produisent et le texte ajoute : « Un nombre toujours croissant d’hommes et de femmes croyaient au Seigneur et se joignaient à eux. » De même, dans Marc 16.20, il est écrit que « Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait leur prédication par les signes miraculeux qui l’accompagnaient. » Ce sont des signes d’amour et de puissance, non des distractions spectaculaires. Une croissance spirituelle et numérique de l’Église Lorsque Dieu réveille son peuple, l’Église se renouvelle. Elle devient rayonnante, vivante, attirante. Et ceux qui sont dans le monde commencent à venir à elle, cherchant la vérité, la paix, la vie. Le réveil engendre des conversions, des baptêmes, des engagements nouveaux. La communauté croit, non par stratégies humaines, mais parce que Dieu attire les cœurs. Actes 2.47 nous dit : « Le Seigneur ajoutait chaque jour à leur communauté ceux qu’il sauvait. » Ce n’est pas le fruit d’une campagne de marketing : c’est le fruit de la vie de Dieu en action. Un zèle renouvelé pour l’évangélisation et la mission Quand le feu du réveil embrase un cœur, il ne peut rester muet. L’amour de Christ pousse les croyants à témoigner, à annoncer Jésus, à aller vers les perdus. L’évangélisation devient spontanée, joyeuse, audacieuse. Ce n’est pas un programme imposé, c’est une passion qui déborde. Actes 1.8 annonce : « Vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins. » Et dans Jean 4.28-30, la femme samaritaine, touchée par une simple parole de Jésus, court vers sa ville pour dire : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. » Le réveil met en mouvement les pieds, les bouches, et les cœurs. Une unité profonde entre les croyants Enfin, un signe souvent oublié mais essentiel d’un réveil authentique est l’unité. Le Saint-Esprit ne divise pas, Il rassemble. Là où il agit, les conflits s’apaisent, les rancunes tombent, les murs s’écroulent. Les croyants s’aiment, se soutiennent, se pardonnent, marchent ensemble. Dans Actes 2.44, il est dit que « Tous les croyants vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu’ils possédaient. » Et Éphésiens 4.3 nous exhorte à « conserver l’unité que donne l’Esprit » Cette unité est le fruit d’un amour sincère, renouvelé par Dieu Lui-même. Une invitation au réveil aujourd’hui Les signes bibliques du réveil ne sont pas réservés à l’histoire ancienne ou à d’autres nations. Ils sont pour aujourd’hui, et ils sont

Le parler en langues

Le parler en langues est un don spirituel authentique, donné par Dieu à l’Église pour l’édification personnelle, la prière inspirée et parfois la révélation prophétique. Selon 1 Corinthiens 12.10, le parler en langues est l’un des dons de l’Esprit, tout comme l’interprétation des langues. Ce don n’est pas réservé au passé, mais fait toujours partie de l’expérience chrétienne dans le cadre de l’œuvre du Saint-Esprit. Cependant, la Bible insiste sur une application ordonnée de ce don dans le cadre collectif. Dans 1 Corinthiens 14, l’apôtre Paul donne des instructions claires sur son usage dans l’Église. Il affirme : « Je veux bien que vous sachiez tous parler dans des langues inconnues, mais je préférerais que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus utile que celui qui s’exprime dans une langue inconnue – sauf si quelqu’un traduit ce dernier pour que l’Eglise puisse grandir dans la foi. » (1 Co 14.5) Dans ce contexte, il est important de noter que l’apôtre Paul n’interdit pas le parler en langues dans l’assemblée, mais il en encadre l’exercice. Ce don ne doit pas être utilisé de manière désordonnée ni dans le but de démonstration spirituelle, mais dans une optique d’édification. Il écrit : « Si l’on parle dans des langues inconnues, que deux le fassent, ou tout au plus trois, et l’un après l’autre ; et qu’il y ait quelqu’un pour traduire. S’il n’y a pas d’interprète, qu’on se taise plutôt que de parler dans une langue inconnue dans l’assemblée, et qu’on se contente de parler à soi-même et à Dieu. » (1 Co 14.27–28) Ainsi, le parler en langues est une forme de communication entre l’homme et Dieu : « Celui qui parle dans une langue inconnue s’adresse à Dieu et non aux hommes : personne ne comprend les paroles mystérieuses qu’il prononce sous l’inspiration de l’Esprit. » (1 Co 14.2) Toutefois,  lorsque le parlé en langues est exercé dans l’Église, il doit s’accompagner d’interprétation pour que tous soient édifiés. Il est également précisé que tout doit se faire convenablement et dans l’ordre : « Mais veillez à ce que tout se passe convenablement et non dans le désordre. » (1 Co 14.40). Notons une chose importante dans le cadre personnel, le parler en langues est un moyen puissant de prière et d’édification : « Celui qui parle dans une langue inconnue ne se fait du bien qu’à lui-même ». (1 Co 14.4) Dans le même ordre d’idée l’apôtre Paul va dire: « De même, l’Esprit vient nous aider dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède en gémissant d’une manière inexprimable. » (Rm 8.26) En conclusion, le parler en langues n’a pas cessé avec les apôtres, car aucun passage biblique ne l’indique. Il demeure un don spirituel actif, utile et précieux, lorsqu’il est exercé selon les directives de l’Esprit et dans le respect de l’ordre divin. L’Église est appelée à rechercher les dons spirituels, surtout ceux qui édifient, sans éteindre l’Esprit, ni mépriser les manifestations authentiques : « N’éteignez pas l’action de l’Esprit : ne méprisez pas les prophéties ; au contraire, examinez toutes choses, retenez ce qui est bon, et gardez-vous de ce qui est mauvais, sous quelque forme que ce soit. » (1 Th 5.19-21).

Réveil Spirituel

Au printemps 1906, dans un bâtiment modeste de la rue Azusa à Los Angeles, quelque chose d’extraordinaire s’est produit. Des hommes et des femmes, réunis dans la prière, ont expérimenté un déversement du Saint-Esprit qui allait bouleverser l’histoire de l’Église moderne. Ce réveil, né dans l’humilité, la soif de Dieu et la foi simple d’un prédicateur nommé William J. Seymour, a été le point de départ d’un mouvement spirituel mondial : le pentecôtisme. Le Saint-Esprit est descendu avec puissance. Des croyants ont commencé à parler en d’autres langues, à prophétiser, à guérir les malades et à vivre une intimité nouvelle avec Dieu. Ce qui se vivait là rappelait clairement ce qui s’était produit le jour de la Pentecôte dans le livre des Actes. Et ce n’était que le commencement. Un feu qui a traversé les frontières Le réveil d’Azusa Street n’était pas destiné à rester confiné dans un coin de la Californie. Très vite, il a franchi les frontières géographiques, raciales, sociales et ecclésiastiques. Il a traversé les continents, allumant des foyers de réveil dans le monde entier. Aujourd’hui, plus de 600 millions de chrétiens dans le monde se réclament du mouvement pentecôtiste ou charismatique. Des églises sont nées, des missions ont été lancées, et des vies ont été radicalement transformées par la puissance du Saint-Esprit. Ce réveil a laissé une empreinte profonde dans la louange, l’évangélisation, la prière et le désir de vivre une foi dynamique, enracinée dans la Parole et remplie de l’Esprit. Un héritage vivant, un appel pour notre génération Ce qui s’est passé à Azusa n’est pas qu’un souvenir glorieux du passé. C’est un témoignage vivant de ce que Dieu peut faire avec un petit groupe de croyants affamés de sa présence. Ce réveil est un appel pour nous, aujourd’hui : cherchons Dieu de tout notre cœur et laissons-le agir puissamment au milieu de nous. Nous ne sommes pas appelés à simplement admirer l’histoire, mais à en devenir les prolongements vivants. Le Saint-Esprit agit encore aujourd’hui. Il convainc, il console, il guérit, il envoie. Il n’a rien perdu de Sa puissance. Le Saint-Esprit veut encore visiter notre région Ce même Esprit qui a embrasé la rue Azusa, il y a plus d’un siècle, est toujours prêt à se répandre aujourd’hui. Il n’attend qu’un peuple qui l’attende. Il cherche des cœurs disponibles, des églises ouvertes, des croyants assoiffés. Il veut venir à nouveau. Et nous croyons que le Saguenay–Lac-Saint-Jean n’est pas exclu de ce projet divin. Le Saint-Esprit est prêt à nous visiter, à faire couler une nouvelle effusion, à faire naître un réveil dans nos cœurs, dans nos familles, dans nos assemblées. C’est ici, maintenant, que le ciel peut toucher la terre… si nous le désirons de tout notre être.

Pentecôtisme

Une foi vivante, une puissance spirituelle, une mission engagée Dans un monde en quête de spiritualité authentique, où la foi chrétienne est parfois réduite à une tradition morte ou à un discours moral, je suis fier d’appartenir à une Église pentecôtiste. Non par orgueil charnel, mais par reconnaissance envers Dieu qui a restauré à Son peuple la puissance du Saint-Esprit, la beauté de l’Évangile, et la réalité d’une vie transformée. Appartenir à une Église pentecôtiste, ce n’est pas seulement être membre d’une dénomination : c’est vivre une expérience spirituelle biblique, actuelle et puissante. Voici pourquoi j’en suis fier. Parce que nous croyons à un Évangile de puissance Le cœur du message pentecôtiste, c’est un Évangile vivant, qui ne repose pas sur des paroles seulement, mais sur la démonstration de l’Esprit et de puissance. 1 Corinthiens 2.4-5 – « Mon enseignement et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une action manifeste de l’Esprit et de puissance. Ainsi votre foi a été fondée, non sur la sagesse humaine, mais sur la puissance de Dieu.» Notre foi pentecôtiste affirme que Dieu sauve, guérit, libère et baptise encore dans le Saint-Esprit aujourd’hui, comme au temps des apôtres. Ce n’est pas une nostalgie des temps bibliques, c’est la continuation de l’œuvre de Jésus par l’Église, remplie de l’Esprit. Nous croyons que la croix de Jésus est centrale, mais que la résurrection et l’envoi de l’Esprit à la Pentecôte ont ouvert une ère nouvelle, où chaque croyant peut vivre la puissance du Royaume de Dieu ici et maintenant. Parce que nous vivons la réalité du Saint-Esprit Ce qui me rend fier d’être pentecôtiste, c’est que notre Église donne toute sa place au Saint-Esprit, non comme une théorie, mais comme une présence active et indispensable à la vie chrétienne. Actes 1.8 – « Mais le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout du monde. » Le baptême dans le Saint-Esprit, avec le signe du parler en langues (Actes 2.4), n’est pas une expérience réservée à une élite, mais un don offert à tous ceux qui croient. Actes 2.39 – « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui vivent dans les pays lointains, tous ceux que le Seigneur notre Dieu fera venir à lui. » Je suis fier de faire partie d’une Église où la prière fervente, la louange libre, les dons spirituels et la conduite par l’Esprit ne sont pas des exceptions, mais le quotidien. Parce que nous croyons à une Église missionnaire et engagée Être pentecôtiste, c’est porter dans son cœur le feu de la mission. Notre appel ne se limite pas aux quatre murs du bâtiment. Nous avons reçu le Saint-Esprit pour être des témoins. Matthieu 28.19-20 – « Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples… » Notre Église envoie des missionnaires, implante des Églises, forme des disciples et agit dans les communautés. Mais elle enseigne aussi que chaque croyant est un témoin, là où il vit, travaille, étudie. Je suis fier de faire partie d’un peuple qui prie pour les perdus, annonce Jésus, et croit au réveil. Nous croyons que l’Esprit de Dieu agit encore aujourd’hui pour sauver toute une génération. Parce que nous vivons la communion fraternelle dans la joie et l’amour Une Église pentecôtiste, c’est une famille spirituelle, marquée par l’amour, la simplicité, et la joie dans le Saint-Esprit. Romains 14.17 – « Dans le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire qui importent, mais une vie juste, la paix et la joie que produit l’Esprit Saint. » Je suis fier d’appartenir à une Église où les cultes sont vivants, où la louange est passionnée, où les cœurs sont ouverts et les larmes sincères. Une Église où l’on pleure ensemble, prie ensemble, espère ensemble. Dans un monde marqué par l’isolement, je suis reconnaissant d’appartenir à un peuple accueillant, intergénérationnel, uni dans l’amour du Christ. Parce que nous croyons que Dieu n’a pas changé Enfin, je suis fier d’être pentecôtiste parce que nous croyons que le Dieu de la Bible est le même aujourd’hui. Il n’a pas changé. Il agit encore, il parle encore, il répond encore à la foi. Hébreux 13.8 – « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. » L’Église pentecôtiste garde vivante cette espérance : Dieu peut tout faire, Dieu visite son peuple, Dieu parle par son Esprit, Dieu restaure des vies brisées. Dans un siècle sceptique, je suis fier d’appartenir à une Église qui ose croire à l’impossible, qui prie avec foi, qui attend le retour glorieux du Seigneur Jésus, et qui se prépare comme l’épouse fidèle. En conclusion, je suis fier d’appartenir à une Église pentecôtiste parce qu’elle : Prêche un Évangile puissant et biblique Vit dans la réalité du Saint-Esprit Est passionnée par la mission Célèbre la communion fraternelle Et croit que Dieu agit encore aujourd’hui C’est une Église de la Parole et de l’Esprit. Une Église du feu et de l’amour. Une Église pour ce temps, et pour l’éternité.

Église

Une communauté animée par l’Esprit, enracinée dans la Parole et engagée dans la mission Depuis plus d’un siècle, le mouvement pentecôtiste a marqué l’histoire de l’Église mondiale par un renouveau spirituel puissant, centré sur la personne du Saint-Esprit, la prédication de l’Évangile et la vie de sanctification. Mais qu’est-ce qu’être une Église pentecôtiste aujourd’hui, dans un monde en rapide mutation, marqué par la sécularisation, le relativisme, l’individualisme et une recherche de sens toujours plus intense ? Être une Église pentecôtiste au 21e siècle, ce n’est pas seulement maintenir une tradition, c’est vivre une réalité spirituelle dynamique, biblique et actuelle. C’est répondre à l’appel du Christ avec foi, puissance et amour dans le monde contemporain. 1. Une Église centrée sur Jésus-Christ et la Parole de Dieu L’Église pentecôtiste est, avant tout, christo-centrique. Elle proclame que Jésus-Christ est le seul Sauveur, Seigneur et Roi. Son message est clair : Jean 14.6 – « Je suis, moi, le chemin, répondit Jésus, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » Dans un monde confus, l’Église pentecôtiste reste fermement ancrée dans la Bible comme autorité suprême en matière de foi et de conduite. Elle croit que l’Écriture est inspirée, infaillible et toujours pertinente. La prédication biblique, vivante et sans compromis, occupe une place centrale dans les rassemblements. Elle rejette toute forme d’évangile déformé – qu’il s’agisse de l’évangile de prospérité, du relativisme spirituel ou d’un christianisme dépourvu de croix – pour revenir à l’Évangile pur et puissant de Jésus-Christ. 2. Une Église remplie et dirigée par le Saint-Esprit Le cœur de l’identité pentecôtiste, c’est la vie dans la puissance du Saint-Esprit. Le baptême dans le Saint-Esprit, comme au jour de la Pentecôte (Actes 2), est vu non comme une option, mais comme une nécessité pour une vie chrétienne victorieuse et un ministère efficace. Actes 1.8 – « Mais le Saint-Esprit descendra sur vous : vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins… » L’Église pentecôtiste croit que les dons spirituels (1 Corinthiens 12 et 14), comme le parler en langues, la prophétie, les guérisons et les miracles, sont toujours actuels. Ces dons sont exercés dans l’amour, pour l’édification du corps et le témoignage au monde. Dans un siècle où la technologie domine, où l’humanité cherche à contrôler tout par la raison, l’Église pentecôtiste affirme avec force que Dieu agit encore de manière surnaturelle aujourd’hui. 3. Une Église en feu pour la mission et l’évangélisation Être pentecôtiste, c’est être passionné pour la mission. Le Saint-Esprit n’est pas donné seulement pour vivre une expérience personnelle, mais pour témoigner de Jésus-Christ avec audace. L’Église pentecôtiste au 21e siècle est appelée à être lumière dans les ténèbres, dans les villes comme dans les campagnes, dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les écoles, les hôpitaux et les familles. Elle croit que chaque croyant est un missionnaire potentiel, appelé à vivre sa foi publiquement, avec compassion et courage. Elle forme et envoie des disciples dans tous les milieux sociaux et toutes les nations. Matthieu 28.19-20 – « Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. » 4. Une Église vivante, chaleureuse et ouverte L’Église pentecôtiste est communautaire. Elle célèbre la présence de Dieu avec joie, louange et liberté. Ses cultes sont vivants, expressifs, mais centrés sur Dieu. Elle valorise la prière fervente, la louange inspirée par l’Esprit, la communion fraternelle authentique, l’accueil de tous, peu importe leur passé, et la croissance spirituelle continue. Dans un monde marqué par la solitude, les blessures et les divisions, l’Église pentecôtiste doit être un lieu de guérison, d’amour et de transformation, où l’on peut expérimenter la présence tangible de Dieu. 5. Une Église engagée dans la société avec compassion et vérité Être pentecôtiste aujourd’hui, c’est aussi être engagé dans le monde réel, en portant la compassion de Christ aux pauvres, aux malades, aux exclus, aux jeunes en détresse et à ceux qui sont sans espoir. C’est oser proclamer la vérité biblique avec courage, même lorsqu’elle va à contre-courant des valeurs dominantes. C’est défendre la vie, la famille, la justice, la sainteté, tout en tendant la main avec miséricorde. C’est être le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu 5.13-14) dans une génération confuse. Une Église pour ce temps Être une Église pentecôtiste au 21e siècle, c’est : Être ancré dans la Parole, conduit par l’Esprit. Être centré sur Christ, et passionné par l’Évangile. Être vivant, authentique, puissant et aimant. Être une communauté de disciples engagés, remplis du Saint-Esprit, prêts à faire la différence dans ce monde jusqu’au retour glorieux du Seigneur Jésus. Ce n’est pas un label, c’est un mode de vie, une mission sacrée, une expérience vivante de Dieu pour aujourd’hui.

Mission de l'église

Pourquoi l’Église existe-t-elle ? Pourquoi sommes-nous encore ici, dans ce monde troublé, après avoir reçu le salut en Jésus-Christ ? La réponse est simple et puissante : nous existons pour mettre les gens en relation avec Jésus. C’est notre mission, notre privilège, et notre responsabilité. Jésus est la réponse aux besoins humains Dans un monde en quête de vérité, de paix et d’identité, Jésus est la réponse. Il a dit : « Je suis, moi, le chemin, répondit Jésus, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jn 14.6) Mettre une personne en relation avec Jésus, c’est l’inviter à découvrir celui qui guérit les cœurs brisés, qui restaure les vies détruites, qui pardonne les péchés et qui donne un sens éternel à l’existence. André est un exemple simple et puissant pour nous Dans Jean 1.41-42, nous découvrons André, l’un des premiers disciples de Jésus. Que fait-il après avoir trouvé le Messie ? Il court immédiatement vers son frère : « Il alla tout d’abord voir son frère Simon et lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui se traduit par Christ). Et il le conduisit auprès de Jésus. » André n’était pas un prédicateur célèbre. Il n’a pas écrit d’épîtres. Mais il a amené Pierre à Jésus — celui que Dieu utilisera puissamment pour fonder l’Église. Ce geste simple a eu un impact éternel. Une mission pour chaque croyant Ce que Dieu attend de nous, ce n’est pas forcément de prêcher à des foules, mais d’être des ponts vivants entre Jésus et les gens autour de nous : amis, famille, collègues, voisins. Comme Philippe qui va dire à Nathanaël : « Nous avons trouvé celui dont Moïse a parlé dans la Loi et que les prophètes ont annoncé : c’est Jésus, le fils de Joseph, de la ville de Nazareth. » (Jn 1.45) Et quand Nathanaël doute, Philippe ne débat pas avec lui. Il l’invite simplement en disant : « Viens et vois toi-même ! » (Jn 1.46) C’est tout ce qu’on nous demande : inviter, partager, témoigner, aimer. Le Saint-Esprit fait le reste. L’amour qui cherche l’autre Mettre quelqu’un en relation avec Jésus, ce n’est pas imposer une religion. C’est lui offrir une rencontre avec le Sauveur du monde. C’est tendre la main à ceux qui souffrent. C’est dire, avec compassion : « Je connais quelqu’un qui peut changer ta vie. » Tout comme la femme samaritaine, après sa rencontre avec Jésus va dire aux gens de sa ville : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Messie ? » (Jn 4.29) Cette femme, brisée, rejetée, devient une messagère. Son témoignage a attiré tout un village à Jésus. Une Église tournée vers l’extérieur Une Église qui existe pour mettre les gens en relation avec Jésus ne se replie pas sur elle-même. Elle ouvre ses portes, tend les bras, prie pour les perdus, investit dans la mission, forme des disciples, et surtout… aime les gens comme Jésus les aime. L’apôtre Paul va dire : « Mais comment feront-ils appel à lui s’ils n’ont pas cru en lui ? Et comment croiront-ils en lui s’ils ne l’ont pas entendu ? Et comment entendront-ils s’il n’y a personne pour le leur annoncer ? » (Rm 10.14) Ce verset nous interpelle tous. Si nous ne parlons pas de Jésus, qui le fera ? Ta vie peut devenir une passerelle vers Jésus Aujourd’hui, Dieu t’invite à faire partie de son plan parfait. Il cherche des hommes et des femmes prêts à dire : «  Je suis prêt, envoie-moi. » — (Ésaïe 6.8) Qui dans ton entourage a besoin de rencontrer Jésus ? Qui attend que tu dises : “Viens et vois” ? Ne sous-estime jamais ce que Dieu peut faire à travers une simple invitation, un mot d’espoir, un acte d’amour. Ta vie peut être le lien entre le ciel et une âme perdue.

Le parler en langues

Depuis des siècles, des croyants de divers horizons vivent une expérience spirituelle puissante et transformatrice : le parler en langues. Malheureusement, ce don tend à disparaitre parce qu’il n’est plus enseigner ou encore limité voir même interdit en certain endroit. Dans les faits, certains affirment que ce don, ainsi que d’autres dons spirituels, auraient cessé à la fin du 1er siècle avec la mort des apôtres niant par le fait même les récits bibliques et historiques. Cette doctrine du « cessationnisme » se base souvent sur une lecture partielle ou mal interprétée de certains textes bibliques. Ce qui a pour effet que de plus en plus d’Église, même charismatique, influencée par cette fausse doctrine, délaisse ce don du parler en langues attristant le Saint-Esprit par le fait même et perdant la présence de celui-ci dans leur rassemblement. Mais qu’en dit réellement la Parole de Dieu ? Le parler en langues est-il encore un don actif dans l’Église ? Examinons ensemble les Écritures. Jésus a annoncé un parler en langues durable Le passage de Marc 16.17 nous rapporte ceci : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront des démons, ils parleront en langues nouvelles… Comme nous pouvons le constater ces paroles de Jésus ne contiennent aucune limite temporelle. Il ne dit pas « les apôtres », mais « ceux qui auront cru ». C’est un terme ouvert qui inclut tous les croyants de tous les temps. Ainsi, le parler en langues est donc présenté par le Seigneur lui-même comme un signe destiné à accompagner les croyants, et non seulement les premiers apôtres. Le jour de la Pentecôte : un modèle pour toute l’Église Le livre des Actes 2.4 nous rapporte une chose intéressante : « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Ce n’est pas seulement les apôtres qui ont parlé en langues ce jour là, mais tous les 120 réunis dans la chambre haute (Actes 1.15). Plus encore, Pierre déclare que cette effusion n’est pas limitée à ce moment précis lorsqu’il dit : « Cette promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2.39) Ainsi, la promesse du Saint-Esprit et de ses manifestations (y compris le parler en langues) n’est donc pas limitée à une génération, mais elle est destinée à tous ceux que Dieu appellera – c’est-à-dire jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes ceux que Dieu appelle et donc cette promesse est encore pour nous aujourd’hui. Paul enseigne l’importance continue du parler en langues L’apôtre Paul, bien qu’il reconnaisse la supériorité de la prophétie dans l’assemblée (1 Corinthiens 14), ne rejette jamais le parler en langues. Au contraire, il va dire  : « Je voudrais que vous parliez tous en langues… » (1 Corinthiens 14.5) Il va aussi dire : « Je rends grâce à Dieu de ce que je parle en langues plus que vous tous. » (1 Corinthiens 14.18) Puis, il  écrit une chose remarquable : «N’empêchez pas de parler en langues. » (1 Corinthiens 14.39) Dans ce que nous venons de voir et ailleurs dans tout le Nouveau Testament il n’y a de mention d’un arrêt à venir de ce don. Paul exhorte même les croyants à ne pas l’interdire, ce qui serait incohérent s’il était destiné à disparaître peu après. Son enseignement montre que le parler en langues est une pratique normale et bénéfique pour l’Église. La cessations de ces dons n’a jamais été enseigner ni par le Seigneur Jésus, ni par ls apôtres. Le don de parler en langues est lié à l’édification personnelle Paul écrit que : « Celui qui parle en langues s’édifie lui-même… » (1 Corinthiens 14.4) En réalité, ce don n’est pas seulement un signe pour les autres, mais aussi un moyen d’édification spirituelle personnelle. Il va de soit que Dieu, dans son infini sagesse, n’aurait pas donné un outil d’édification pour l’abandonner peu après. En réalité, l’édification personnelle est un besoin constant dans la vie de haque croyant. Réalison que de se priver de ce don c’est se faire plus de tort que de bien. Qu’on le veuille ou non ce don reste utile pour cela aujourd’hui encore. Le passage souvent cité pour justifier le cessationnisme ne soutient pas cette doctrine Les Écritures enseignes que « … les prophéties cesseront, les langues inconnues prendront fin, et la connaissance particulière cessera. …mais le jour où la perfection apparaîtra, ce qui est partiel cessera.» (1 Corinthiens 13.8-10) À la lecture de ce passage, certains affirment que « ce qui est parfait » fait référence à la Bible, déjà complète, et que les dons comme les langues ont donc cessé. Mais cela ne résiste pas à l’examen biblique comme nous allons le voir. D’abord, le contexte du chapitre 13 parle du jour où la perfection apparaîtra, c’est-à-dire le retour glorieux du Seigneur Jésus, où nous verrons directement (verset 12) et non de la Parole de Dieu. Ensuite, il est dit qu’aujourd’hui, nous ne voyons que d’une manière indirecte, comme « dans un miroir » d’une manière pas très claire parce que les miroirs de l’époque n’avait pas la qualité de réflexion de nos miroirs d’aujourd’hui. Finalement, les dons spirituels sont donc encore nécessaires, tant que nous vivons dans un monde imparfait. Les témoignages bibliques et historiques après les apôtres Même après la mort des apôtres, des témoignages existent dans l’histoire de l’Église concernant le parler en langues. De nombreux réveils spirituels (à travers les siècles et notamment au XXe siècle) ont été marqués par cette manifestation du Saint-Esprit. Cela démontre que Dieu continue de répandre son Esprit avec puissance, comme promis dans Joël 2 et repris dans Actes 2. Des exemples bibliques après la Pentecôte Le parler en langues n’est pas un phénomène unique à Actes 2. On le retrouve plusieurs fois dans le livre des Actes, après la Pentecôte et en dehors du cercle des apôtres : Actes 10.44-46 – Chez Corneille et les païensAlors

Rôle de la femme dans l’Église

La question du rôle des femmes dans l’Église, en particulier leur droit de prêcher, suscite encore aujourd’hui des débats dans plusieurs milieux chrétiens. Certains s’appuient sur des versets sortis de leur contexte pour leur interdire toute forme d’enseignement public. Ce qui est paradoxal c’est qu’on permet aux femmes d’enseigner les enfants à l’école du dimanche. Pourtant, lorsqu’on lit les Écritures dans leur ensemble, on découvre un témoignage fort et cohérent : Dieu appelle aussi les femmes à proclamer sa Parole. Ce texte présente une réflexion biblique claire montrant que la prédication féminine n’est pas une nouveauté culturelle, mais un prolongement légitime de l’œuvre de Dieu dans son Église. Dieu a utilisé des femmes pour parler en son nom Dans l’Ancien Testament, plusieurs femmes ont reçu un appel prophétique. Elles ont proclamé la volonté de Dieu, enseigné le peuple, et ont été publiquement reconnues dans leurs fonctions spirituelles. Par exemple, Myriam, la sœur de Moïse, est appelée prophétesse et conduit le peuple dans la louange : Exode 15.20 – « Myriam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit un tambourin dans sa main, et toutes les femmes la suivirent… » Débora, pour sa part, est une autre figure centrale. Elle était à la fois prophétesse et juge, c’est-à-dire dirigeante d’Israël : Juges 4.4-5 – « À cette époque, Débora, une prophétesse, femme de Lappidoth, exerçait la fonction de juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Débora… et les Israélites montaient vers elle pour obtenir justice. » Enfin, Hulda est consultée par les responsables religieux eux-mêmes à une époque de réforme spirituelle : 2 Rois 22.14-16 – « Ils allèrent trouver la prophétesse Hulda… Elle leur dit : Voici ce que dit l’Éternel… » Ces exemples montrent que Dieu a aussi utilisé des femmes pour transmettre sa parole au peuple dans l’ancienne alliance.. Jésus a honoré les femmes comme messagères de la Bonne Nouvelle La plus grande nouvelle de l’histoire, celle de la résurrection, a été confiée à une femme. Jésus ressuscité apparaît à Marie de Magdala et lui confie une mission : Jean 20.17-18 – « Jésus lui dit : Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères et dis-leur… Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur. » Jésus ne choisit pas un apôtre masculin, mais confie à une femme la première proclamation du cœur de l’Évangile. Cela témoigne de la confiance qu’il avait envers ses disciples féminines. De plus, Jésus a constamment valorisé les femmes tout au long de son ministère. Il a enseigné Marie de Béthanie, assise à ses pieds comme un disciple (Luc 10.39), et il a dialogué avec la Samaritaine, à qui il a révélé son identité messianique et qui fut une évangéliste pour son peuple. (Jean 4.26). Jésus a brisé les barrières culturelles de son époque et a libéré la parole des femmes pour le Royaume. Le Saint-Esprit appelle aussi les femmes à prophétiser et enseigner Lors de la Pentecôte, l’apôtre Pierre cite le prophète Joël pour expliquer ce qui se passe. Ce passage est fondamental, car il montre que la prophétie – forme de proclamation inspirée – est donnée aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Actes 2.17-18 – « Voici ce qui arrivera dans les derniers jours, dit Dieu : je répandrai de mon Esprit sur tout le monde ; vos fils et vos filles prophétiseront… même sur mes serviteurs et sur mes servantes, je répandrai de mon Esprit. » Plus tard, Luc nous rapporte que les quatre filles de Philippe exerçaient un ministère prophétique : Actes 21.9 – « Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient. » La prophétie biblique est bien plus qu’un encouragement personnel : c’est un message public pour édifier l’Église. Ces femmes avaient donc une fonction visible et reconnue au sein de la communauté chrétienne. Paul reconnaît le ministère féminin dans l’Église L’apôtre Paul lui-même mentionne et recommande plusieurs femmes engagées dans le service de l’Église. Romains 16.1-2 – « Je vous recommande notre sœur Phébée, qui est servante (diaconesse) de l’Église de Cenchrées. » Romains 16.3 – « Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre en Jésus-Christ… » Prisca (ou Priscille) joue un rôle actif dans l’enseignement. Elle et son mari Aquilas enseignent à Apollos, un prédicateur éloquent : Actes 18.26 – « Ils le prirent avec eux et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu. » Enfin, Paul mentionne aussi Junias comme apôtre : Romains 16.7 – « Saluez Andronicus et Junias… Ils sont remarquables parmi les apôtres. » Ces femmes ne sont pas mentionnées par politesse. Paul les considère comme de véritables collaboratrices dans l’œuvre du Seigneur. Qu’en est-il de 1 Timothée 2.12 ? Un des versets les plus invoqués pour interdire aux femmes d’enseigner est le suivant : 1 Timothée 2.12 – « Je ne permets pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme… » Ce verset mérite une attention particulière. Il ne s’agit pas d’un commandement universel, mais d’une réponse pastorale à une situation locale à Éphèse, où des femmes non formées propageaient des erreurs (cf. 1 Timothée 1.3-7). Si ce verset était une règle absolue, Paul se contredirait en reconnaissant ailleurs des femmes prophétesses, enseignantes, apôtres et collaboratrices. Les instructions de Paul dans 1 Timothée visent donc à corriger un désordre doctrinal, et non à exclure toutes les femmes de l’enseignement spirituel. La prédication féminine est un don, non une rébellion Prêcher n’est pas une question de pouvoir, mais de service. Lorsqu’une femme est remplie de l’Esprit, appelée par Dieu, et fidèle à la saine doctrine, rien dans la Bible ne lui interdit de proclamer l’Évangile. Galates 3.28 – « Il n’y a plus ni homme ni femme : vous êtes tous un en Jésus-Christ. » 1 Thessaloniciens 5.19-20 – « N’éteignez pas l’Esprit. Ne méprisez pas les prophéties. » Interdire à une femme de prêcher, quand Dieu l’appelle et l’équipe pour le faire, c’est résister à l’Esprit et éteindre un feu divin que l’Église a besoin d’entendre. Femmes, levez-vous

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