Nous utilisons souvent l’expression « donner sa vie à Jésus ». Nous le disons et même nous le pensons. Dans les faits, qu’en est-il réellement?
Avons-nous totalement donné notre vie à Jésus comme nous le prétendons? La réalité est trop souvent bien différente. Nous souhaitons avoir donné notre vie à Jésus, seulement, dans les faits, nous en retenons une partie importante sur laquelle nous désirons garder le contrôle. Nous souhaiterions nous donner complètement à Jésus, mais quelque chose nous en empêche. Est-ce la peur de perdre quelque chose ou encore la crainte de ne plus être en contrôle de notre destinée?
Lorsque nous acceptons Christ comme Seigneur et Sauveur personnel, nous cédons alors tout le contrôle de notre vie entre ses mains. À partir de ce moment, il aura toute la latitude pour commencer son œuvre de restauration en nous.
De plus, nous lui permettrons d’entrer dans toutes les pièces de notre cœur et même les plus secrètes que jamais personne n’a visitées. Nous lui permettrons de commencer la restauration entière et complète de notre vie. Nous lui donnerons aussi le droit de nous dire la vérité en ce qui concerne notre personnalité et nous voudrons participer activement, avec lui, à cette restauration.
Pour cela, il est nécessaire de comprendre que nous avons été crucifiés avec Christ (Galates 2.20) et que la crucifixion signifie la mort à soi-même de façon lente et pénible.
Ma vie en Christ ne sera plus la même parce que, si j’ai été crucifié, il faut aussi que je sois ressuscité avec Christ. Après la mort à soi-même viennent la résurrection en Christ et une vie nouvelle qui commence dans le royaume de Dieu.
Sans la mort, il ne peut y avoir de résurrection et sans résurrection aucune vie nouvelle dans le royaume de Dieu n’est possible. La vie nouvelle passe inévitablement par la mort à soi-même.
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