Jésus guérit encore aujourd’hui

Au début du mois de novembre 2016, mon médecin m’avait donné les résultats des examens que j’avais passés 1 mois plus tôt. Cela allait assez bien. Je savais qu’il y avait un peu d’insuffisance rénale, mais cela n’avait rien d’inquiétant.

À la fin de novembre, je commençais à moins bien aller : tension artérielle trop basse, tachycardie (battements de cœur trop rapides) et essoufflement. Je manquais littéralement d’air. Aller faire des emplettes me causait des étourdissements; je devais m’asseoir dans l’auto pour me reposer, car j’étais rapidement à bout de souffle et épuisée.

Quand j’arrivais chez moi avec mes sacs d’épicerie, je devais aussitôt m’asseoir dans les marches de l’escalier pour prendre des pauses afin d’entrer tous mes achats tellement j’étais faible.

Par la suite, j’ai accompagné mon père qui avait un rendez-vous chez son médecin. Comme à l’habitude, j’étais présente dans le bureau du médecin avec lui.

Alors, j’ai demandé à son médecin si cela ne lui faisait rien de prendre ma pression, car je ne me sentais vraiment pas bien. Après l’avoir prise, il m’a dit : « Vous ne devez certainement pas vous sentir bien. Je constate que votre cœur est tellement rapide et votre pression tellement basse… Je vous conseille d’aller à l’hôpital tout de suite, et vous ne pouvez pas conduire. »

Il a téléphoné à l’urgence de l’hôpital pour donner les informations médicales à mon sujet. Tout allait être prêt pour m’accueillir.

À mon arrivée, je suis passée par la phase de tri comme c’est la procédure ici. L’infirmière a pris ma pression et m’a fait un prélèvement sanguin.

Après 9 heures d’attente, ils sont venus prendre à nouveau ma pression qui descendait rapidement au moindre effort physique. Ils m’ont fait d’autres prélèvements suivis de radiographies.

Finalement, je me suis fait dire que j’avais des chutes de pression. Ils m’ont demandé de retourner chez moi en me disant : « Quand vous vous lèverez, allez-y lentement; si vous êtes étourdie, couchez-vous, n’allez même pas à la salle de bain, attendez que ça passe. »

J’avais de la difficulté à parler et je cherchais mon air. Je ne comprenais pas pourquoi ils me permettaient de retourner à la maison. Je me disais que j’étais sur le point de faire une crise cardiaque tellement je me sentais en mauvais état.

Quelques jours après, je ne me sentais toujours pas mieux. J’ai pris le téléphone et j’ai appelé la secrétaire de mon médecin en lui disant qu’il fallait absolument que je la voie. Trois à quatre jours plus tard, j’ai obtenu un rendez-vous et j’ai demandé à ma meilleure amie, Ginette, de m’y accompagner. Nous nous sommes donc rendues chez mon médecin.

Dieu avait orchestré tout cela. En arrivant dans son bureau, elle avait déjà en main tous les résultats d’examens médicaux qu’on m’avait faits à l’hôpital précédemment. Mon médecin était maintenant en mesure de me soigner.

Elle m’a dit : « Ça ne va pas bien du tout. Thérèse, tes problèmes aux reins ont tellement progressé depuis un mois et ta glande thyroïde est tellement basse! Il va falloir enlever des médicaments pour stopper la progression. »

Elle appela le pharmacien et regarda la médication qui n’était pas bonne pour mes reins. Elle remplaça certains de mes médicaments par d’autres et elle en enleva certains en espérant que ma situation s’améliore. Ce n’était pas gagné d’avance.

Elle prit ensuite ma pression et constata qu’elle était très basse. Mon cœur, quant à lui, battait encore rapidement. Elle m’a dit : « Cela ne me rassure

pas du tout. » De plus, elle était nerveuse en constatant que mon état de santé s’était dégradé. Elle m’a demandé de revenir dans la semaine suivante. Elle m’a aussi demandé d’aller prendre de nouveaux prélèvements sanguins.

Le mardi de la semaine suivante, je suis retournée, tel que convenu,  pour la rencontrer. En entrant dans son bureau, elle m’a dit qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait parce que mes reins étaient maintenant complètement rétablis. Elle m’a dit à plusieurs reprises : « Je n’en reviens pas, je n’ai jamais vu cela. » Elle était estomaquée. Je lui ai demandé : « Qu’est-ce que vous voulez dire? » Elle m’a répondu : « Tu es guérie, Thérèse. C’est un miracle! » Mon amie Ginette lui a dit : « Bien oui, c’est un miracle. À l’église, on priait pour elle. » Mon médecin a répondu : « Cela veut certainement dire qu’il y a quelqu’un de plus haut que moi. » Et moi, en riant, j’ai répondu : « Bien oui, il y a Dieu, et après, c’est toi. »

Elle m’a raconté, par la suite, qu’elle ne voulait pas me dire que j’étais en train de perdre mes reins et que j’allais devoir passer par la dialyse. Elle ne voulait pas m’inquiéter.

En sortant de son bureau, elle m’a dit : « Maintenant, tout est beau, vit normalement. » Gloire à Dieu! Je sais que:

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13:8)

Thérèse Côté

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