Titre ou fonction

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Titre ou fonction

Titre ou fonction, qu’en est-il exactement? Dernièrement, j’ai été confronté avec ce dilemme. Cela a provoqué en moi une réflexion qui valait la peine d’être faite afin de bien comprendre la différence entre le titre d’une personne et sa fonction.

Tout d’abord, remarquons que le titre se place devant le nom de la personne et que la fonction se place derrière. Si je dis «Docteur Paul Bonneau, cardiologue». Il est facile de constater que son titre est Docteur et que sa fonction est cardiologue. Le métier que nous exerçons est notre fonction et non pas un titre. C’est important de bien comprendre la différence importante qu’il y a entre les deux.

Il est fascinant de remarquer que le titre que nous donnons à une personne le place au-dessus des autres. De même, si une personne se fait appeler par son titre elle se démarquera des autres en se plaçant elle-même au premier plan. Le titre aura pour effet de définir la supériorité de cette personne en comparaison des autres. Si j’appelle une personne par son titre, je la considère d’un rang supérieur, par exemple : Monsieur le Premier Ministre», Docteur ou Pasteur Untel.

Le simple fait d’identifier une personne par son titre la définit comme une personne d’un rang supérieur par rapport aux autres. Je conçois que la politesse et le respect sont de mise en certaines circonstances. Ce que je veux dire, c’est que le titre n’a rien à voir avec l’identité de la personne, mais il a tout à voir avec la notoriété. Rappelons-nous que le titre ne définit pas la personne, mais l’élève aux dessus des autres.
En contrepartie, si nous identifions une personne par sa fonction, cela a tout à voir avec l’identité de celle-ci et ne la place pas au-dessus des autres. Prenons un exemple: si je dis «Paul Bonneau, avocat» ou «Michel Rioux, pasteur», c’est l’identité de la personne qui est reconnue.
Dans notre société, nous avons tous une fonction comme, par exemple, mécanicien, avocat, cardiologue, préposé aux bénéficiaires, etc. Cela n’a rien à voir avec la notoriété, mais plus avec l’identité. Pendant longtemps, les femmes qui restaient à la maison pour veiller à l’éducation de leurs enfants n’avaient aucune identité dans notre société. Pourtant, la fonction que ces femmes ont exercée a eu un impact majeur sur l’éducation des enfants, mais cela n’était pas reconnu par notre société.

Aujourd’hui dans le milieu chrétien, nous avons l’habitude de voir des personnes se faire appeler Pasteur ou Révérend. Maintenant, depuis quelque temps, nous constatons que des gens aiment à se donner des titres comme Apôtre, Prophète, etc. Comme nous l’avons constaté, le titre élève la personne au-dessus des autres. Ce genre de comportement ne se voit pas dans la Bible. Nous ne voyons jamais un apôtre se faire appeler par un titre. Au contraire, c’est toujours par sa fonction que Paul se présentait (2 Co 1.1; Ga 1.1; Ép 1.1; Col 1.1; 1Ti 1.1; 2 Ti 1.1). De même, Pierre ne s’est pas caractérisé par un titre, mais par sa fonction. (1Pi 1.1). Nous aurions tout intérêt à suivre leur exemple.
Aujourd’hui, nous appelons les gens par leur titre. Nous disons l’Apôtre Paul ou l’Apôtre Pierre. Nous avons déformé les choses, mais ces gens, membres de la première Église, ne se sont jamais donné de titre. Ils savaient qu’un seul est supérieur et c’est le Seigneur Jésus. (Philippiens 2.9)

Pour notre part, nous sommes tous serviteurs les uns des autres. Pourquoi élever une personne au-dessus des autres et la qualifier d’un rang supérieur alors que Jésus lui-même a dit que celui qui « veut être grand dans le royaume des cieux soit le serviteur de tous. » (Matthieu 20.26; Marc 10.43)

En conclusion, le titre se place avant le nom tandis que la fonction se place après le nom. C’est biblique d’être identifié par sa fonction, mais il est purement humain de se faire appeler par son titre. Ne recherchons pas les rangs supérieurs, mais recherchons à être des serviteurs. Ne soyons pas mal si les gens nous identifient par notre fonction puisque cela a tout à voir avec notre identité, surtout lorsque nous savons que l’appel que nous avons reçu vient de notre Seigneur et cet appel n’est pas un prétexte pour s’élever au-dessus des autres avec un titre.

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S’il y a une chose qui caractérise les disciples du Seigneur Jésus, c’est le fait qu’ils sont appelés à la liberté et au service.

Comme nous dit l’apôtre Paul :

Il ne faut pas que cette liberté ne devienne un prétexte pour vivre selon la chair. Galates 5.13

Cette liberté n’est pas, non plus, un laisser-passer pour faire tout ce que nous voulons sans aucune conséquence.

Auparavant, nous vivions en esclavage. Christ est venu et nous a proposé la liberté, ce que nous avons accepté. Aujourd’hui, nous vivons dans la liberté. Mais cette liberté ne devrait pas nous permettre de faire comme nous voulons.

Ce n’est pas une liberté égoïste, mais au contraire, nous devrions maintenant mettre toutes nos énergies et nos efforts à vivre pour le Seigneur Jésus et choisir d’être esclaves de celui-ci.

Cependant, cette liberté nous permet dorénavant de choisir ce que nous ne pouvions pas auparavant. C’est pour cela que Dieu va dire :

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Deutéronome 30.19

Désormais, nous sommes devant un choix et une liberté de choisir. C’est cela la liberté que nous avons. Nous avons le choix devant nous.

Paul va dire que :

L’amour vous incite à vous rendre serviteurs les uns des autres. Galates 5.13

Le disciple du Seigneur désire plus que tout suivre les enseignements de son Seigneur et il cherche constamment à marcher dans ses pas. Tout comme Jésus, le disciple voudra se rendre par amour serviteur de son frère ou de sa sœur.

C’est l’un des enseignements fondamentaux de tout disciple. Le service fait partie de son ADN. Il cherche, par amour, à servir et à donner de son temps et de sa personne pour l’autre. C’est ce qui caractérise l’Église du Seigneur Jésus. Un disciple ne peut faire autrement parce que son amour pour son Seigneur le pousse à l’action envers son semblable pour lui apporter un peu de réconfort.

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